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    Je me pose des questions

     

    Je me pose des questions

     

    Chaque matin

    Je te croise en prenant le train.

    Tu me regardes sans me voir.

    Je vois bien que tu es ailleurs.

    *

    Quand vient le soir,

    Tu t'en vas promener ton chien.

    Tu passes devant moi sans me voir.

    Sans rien deviner de mes peurs.

    Mylène, Mylène,

    Belle et rebelle je te croie

    Insaisissable comme l'air.

    La glace et le feu sont en toi,

    Peut-être que mon amour ne te touche pas  ?

    *

    Serais-tu encore demoiselle

    Que ça ne m'étonnerait pas,

    Si j'osais un seul instant, j'aimerais

    Faire, vers toi, ce premier pas,

    Mais peut-être que tu ne veux pas de moi ? 

    Quand s'en vient l'amour, 

    Que fais-tu, Mylène, si tu aimes ?

    Que fais-tu, douce Mylène ?

    Serais-tu fidèle sans tes ailes ?

    *

    Si je me pose ces questions,

    Malgré mes airs de fanfaron

    C'est que jaim'rais que tu sois mienne;

    Mais dois-je faire le premier pas ?

    Le premier pas...

    Mylène,Mylène,

    Signe d'air, fille que j'aime!

    Aimerais-tu brûler tes ailes

    Au feu que tu allumes en moi ?

    Au feu qui se consume en moi,

    Mais peut-être que tu n'es pas faite pour moi ?

    *

    Chaque fois que je t'aperçois,

    Te doutes-tu de mon émoi?

    Je ne sais pas, mais si j'osais,

    J'aimerais faire le premier pas, 

    Mais sans doute que tes pensées sont loin de moi.

    Sont loin de moi...

    N. GHIS. 2002

     


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    Ce texte n'a pas de musique,

    mais il est écrit sur l'air de:

    "Il n'y a pas d'amour heureux"   ou

    "Je vous salut Marie" ,

    les deux  textes  sont chantés par  Georges Brassens.

    Si vous aimez Brassens, mettez la chanson et calquez sur l'air ces paroles : Vous vous rendrez mieux compte.

    Eh! Quand on a pas de pétrole : on a des idées! LOL! 

    Je n'ai pas de compositeur, ni de musicien, ni d'interprète.

     Texte écrit en 1983 et toujours d'actualité.

       

    L'indifférence

    (Pas de musique)

     

    Sur le visage inquiet des mères aux yeux hagards

    Sur le velours rugueux de leur corps amaigris

    Sous un soleil de plomb asséchant l’eau des puits

    Et sur ces nourrissons n’ayant pas droit de vie

    Parce que privés de lait, parce que privés de pluie:

    J’ai mal de lire ton nom!

    Dans les villes transits aux murs délabrés

    Et dans les bidons villes: refuge des mal-aimés,

    Dans les rue de la honte des villes de perversions,

    Sur le corps de enfants déjà vieux à six ans

    Et sur corps des filles souillées dans leurs quinze ans:

    J’ai mal de lire ton nom! 

    Dans les gestes impatients d’un gosse qui a faim

    Cherchant dans les poubelles les restes d’un repas

    Afin de réchauffer son petit corps menu.

    Par celui qui le chasse à coup de pieds au "cul"

    Ne voulant partager pas même ses déchets:

    J’ai mal de lire ton nom!

    Sur le visage du père qui pointe au chômage

    Subissant avec rage l’injustice sociale

    Se demandant comment, pour lui, sera demain.

    Par le père qui a but pour pouvoir oublier

    Et qui, sur son enfant, frappe à coups répétés:

    J’ai mal de lire ton nom!

    Dans le cœur de tous ceux qui ont le ventre plein

    Refusant l’évidence de la détresse humaine

    Préférant leur confort aux plaintes entendues.

    Dans les riches jardins de leurs villas cossues,

    Dans les villes modernes où l’horreur est cachée:

    Tout n'est qu’indifférence...

    N.GHIS.

    L'indifférence

    Texte écrit en 1982

    Retoucher le 04 /06 /2016

     


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    Il faudrait une mélodie enlevée, rythmée

    Une musique qui bouge et  qui soit gaie.

    Je la vois ainsi.

     

    Je voudrais ton amour : deuxième version.

      

    Je voudrais ton amour

      

    Tu gardes mon cœur comme un jouet dans tes mains

    Je te sens mal à l’aise, ailleurs, indifférente

    Si depuis de longs jours, ton image me hante,

    C’est parc'que ton dédain m’empêch' d'être serein.

      

    Est-ce, pour toi, un jeu pour que je me dévoile

    Et te révèle la force de mes sentiments

    A quoi bon te confier mes doutes et mes tourments

    Si tu ne veux pas voir l’effet derrière le voile.

    Refrain

    Je t’aime mon amour ! Je sais que tu me crois ?

    Je sais les sentiments que ton cœur à pour moi !

    Je ne fais plus semblant ! Ne me repousses pas !

    Par orgueil, je t’en prie, te fermes pas à moi.

    Couplets

    Je veux savoir ce qui se passe dans ton cœur ! 

    Pourquoi me fuir lorsque je m’approche de toi ?

    Tes faux semblants me soumettent devant ta loi

    Quand tu fais la coquette, te jouant de mes erreurs.

     

    Laisse aller la passion qui habitent tes sens

    Dans mes délires, je taime bien plus que ma vie

    Je te ressent comme la femme de mes folies

    Et ne supporte plus ton calme et ton silence

    Refrain

    Je t’aime mon amour ! Je sais que tu me crois !

    Je sais les sentiments que ton cœur à pour moi !

    Je ne fais plus semblant ! Ne me repousses pas !

    Par orgueil, je t’en prie, te fermes pas à moi.

    Couplet

    Laisse-moi croirencor’ un jour qu'on s’est aimé

    Et laisse-moi revoir tes grands yeux étoilés

    Ne me refuses pas le don que je te fais,

    Donne-toi corps et âme, et je te recev’rais

    Refrain

    Je t’aime mon amour ! Tu dout's encor’ de moi ?

    Je sais les sentiments que ton cœur à pour moi !

    Je ne fais plus semblant ! Ne me repousse pas !

    Par orgueil, je t’en prie, te fermes pas à moi !

    Phrases de fin

    Je voudrais te les dire ces mots comme personne

    Tous ces beaux mots poèmes pour que tu t'abandonnes.

    Ces tendres mots d'amour pour qu'enfin, tu te donnes...

     

    Pour qu'enfin, tu te donnes...

     

    N. Ghis.

    Je voudrais ton amour : deuxième version.

     

    Texte tiré d'un poème et modifié en texte de chanson le 20 mars 2017.

     


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    Elle n'y croit plus

     

    Elle n'y croit plus

     

    Elle n'y croit plus

     

    Elle dissimule en son regard la trace d'un souvenir fort :

    D'une passion qui gronde encore, et fait grandir son désespoir.

    En nourrissant cette passion : amour qu'elle croit sans espoir,

    Elle sens vaciller sa raison. Que lui réserve encore le sort ?

     

    Elle vit ça comme un abandon : la vie, la mort, quelle importance !

    Elle sent s'effondrer ses défenses, et ne s'accorde aucun pardon.

    Elle est méfiante à toutes histoires pouvant nourrir ses illusions.

    Malgré tout, elle voudrait y croire comme au temps de l'adolescence.

     Refrain

    "J'aimerai bien pouvoir lui dire que son cœur peut encore guérir !

    Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons !

    Mais c'est une guerrière dans l'âme : battante, et pleine de courage,

    Pourtant elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage."

     

    Je voudrais bien sécher ses larmes ; mais je sens qu'elle ne le veut pas.

    C'est là son tort, et je la blâme, car l'existence n'attends pas.

    " Ne refuse pas l'appui d'un homme qui  t'aime et qui n'attend que ça.

    Il faudrait que tu penses à lui, comme à l'amant épris de toi. "

    Couplets 

    Même si le désespoir te ronge et qu'à un autre tu le dois,

    Il ne faut pas jeter l'éponge ! Que sais-tu toi, de son combat ?

    Le bonheur est une bataille qu'il nous faut gagner chaque jour

    En avançant, vaille que vaille, sur nos peines et sur nos amours.

     

    Nos existences sont toujours une perpétuelle renaissance.

    Si notre cœur prête à l'amour la valeur de sa quintessence.

    Et ce désir qui nous rend fou au point d'une réelle dépendance.

    C'est que l'amour en est l'essence, et la raison même de nos sens.

     Refrain

    J'aimerai bien pouvoir lui dire que son cœur peut encore guérir !

    Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons !

    Mais c'est une guerrière dans l'âme : battante, et pleine de courage,

    Pourtant elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage.

     

    Je voudrais bien sécher ses larmes ; mais je sens qu'elle ne le veut pas.

    Elle à bien tort, et je la blâme, car l'existence n'attends pas.

    — " Ne refuse pas l'appui d'un homme qui  t'aime et qui n'attend que ça.

    Il faudrait que tu penses à lui, comme à l'amant épris de toi."

    Couplets 

    Il ne faut pas s'avouer vaincu par ce qui peut nous décevoir !

    Il faut toujours garder espoir même lorsque tout semble perdu.

    Elle garde secret en son cœur l'envie d'un amour fusionnel

    Pourtant, elle sait que le bonheur n'est pas un état perpétuel.

     

    Elle cache aussi dans son regard les graines amers de la passion;

    Mais elle croit qu'il est bien trop tard, même si elle n'a pas raison.

    On peut vivre plusieurs départs ! Rien n'est jamais perdu d'avance !

    Ce n'est pas la fin de l'histoire ! La vie nous donne plusieurs chances !

     Refrain

    J'aimerai bien pouvoir lui dire que son cœur peut encore guérir !

    Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons !

    Mais c'est une guerrière dans l'âme : battante, et pleine de courage,

    Pourtant elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage.

     

    Je voudrais bien sécher ses larmes ; mais je sens qu'elle ne le veut pas.

    Elle à bien tort, et je la blâme, car l'existence n'attends pas.

    — " Ne refuse pas l'appui d'un homme qui t'aime et qui n'attend que ça.

    Il faudrait que tu penses à lui, comme à l'amant épris de toi."

     Couplets

    Quand enfin l'on tient notre chance, on peut renaître à la passion

    Car, lâcher prise n'est pas bon ! Toute vie a son importance !

    Pourquoi nourrir cette douleur qui empêche la clairvoyance ?

    Pourquoi laisser passer les heures dans l'ombre trouble du non-sens ?

     

    Son envie d'être encor' aimée la fait redouter ce bonheur

    Que peux lui apporter l'amour du seul homme comprenant son cœur.

    Son corps de femm' ne veut pas voir que l'éclaircie met à mort l'ombre.

    Qu'il suffit d'un rien pour y croire : d'un baiser, d'un mot, d'une seconde,

    Couplet de fin 

    Mais la mal-aimée ne veut pas. Elle se punit du droit d'aimer.

    Pourtant, l'amour est là, tout prêt ! Il n'attends d'elle qu'un faux pas.

    « Le cœur, on sait, à ses raisons que même la raison ignore ! »

    Et même si elle ne le veut plus : la vie, l'amour, sont un trésors 

     

    Qu’elle devrait porter aux nues malgré ses peines, ses peurs ses tords.

    Je veux, pour elle, quand elle s'endort... ne plus être que son remord… (BIS)

     

    N. Ghis.

     

    Elle n'y croit plus

     Poème transformé en texte à chanter le 18 mars 2017 

    sceau copyright 

      

    Elle n'y croit plus


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