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L'indifférence
Ce texte n'a pas de musique,
mais il est écrit sur l'air de:
"Il n'y a pas d'amour heureux" ou
"Je vous salut Marie" ,
les deux textes sont chantés par Georges Brassens.
Si vous aimez Brassens, mettez la chanson et calquez sur l'air ces paroles : Vous vous rendrez mieux compte.
Eh! Quand on a pas de pétrole : on a des idées! LOL!
Je n'ai pas de compositeur, ni de musicien, ni d'interprète.
Texte écrit en 1983 et toujours d'actualité.
L'indifférence
(Pas de musique)
Sur le visage inquiet des mères aux yeux hagards
Sur le velours rugueux de leur corps amaigris
Sous un soleil de plomb asséchant l’eau des puits
Et sur ces nourrissons n’ayant pas droit de vie
Parce que privés de lait, parce que privés de pluie:
J’ai mal de lire ton nom!
Dans les villes transits aux murs délabrés
Et dans les bidons villes: refuge des mal-aimés,
Dans les rue de la honte des villes de perversions,
Sur le corps de enfants déjà vieux à six ans
Et sur corps des filles souillées dans leurs quinze ans:
J’ai mal de lire ton nom!
Dans les gestes impatients d’un gosse qui a faim
Cherchant dans les poubelles les restes d’un repas
Afin de réchauffer son petit corps menu.
Par celui qui le chasse à coup de pieds au "cul"
Ne voulant partager pas même ses déchets:
J’ai mal de lire ton nom!
Sur le visage du père qui pointe au chômage
Subissant avec rage l’injustice sociale
Se demandant comment, pour lui, sera demain.
Par le père qui a but pour pouvoir oublier
Et qui, sur son enfant, frappe à coups répétés:
J’ai mal de lire ton nom!
Dans le cœur de tous ceux qui ont le ventre plein
Refusant l’évidence de la détresse humaine
Préférant leur confort aux plaintes entendues.
Dans les riches jardins de leurs villas cossues,
Dans les villes modernes où l’horreur est cachée:
Tout n'est qu’indifférence...
N.GHIS.
Texte écrit en 1982
Retoucher le 04 /06 /2016
Tags : mal, lire, villes, j’ai, nom, maltraitance, enfants, indifférence, société, parents, maltraitants, Silence, perversion, pédophilie, coups, répétés
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Commentaires
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Bonjour
ancien texte retouché qui est deja a l'epoque un constat triste de ce que l’on voit
alors que certains, oui, vivent tres bien dans leurs richesses non partagées