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L'indifférence
Sur le visage inquiet des mères aux yeux hagards
Sur le velours rugueux de leur corps amaigris
Sous le soleil de plomb asséchant l'eau des puits
Et sur ces nourrissons n'ayant pas droit de vie
Par ce que privé de lait, parce que privés de pluie :
J'ai mal de lire ton nom !
Dans les villages transits aux murs délabrés
Et dans les bidons ville : refuge des mal aimés,
Dans les rue de la honte des villes de perversion,
Et sur le corps des filles meurtrit dans leur quinze ans :
J'ai mal de lire ton nom !
Dans les gestes impatients d'un gosse qui a faim
Cherchant dans les poubelles les restes d'un repas
Afin de réchauffer son petit corps menu,
Par celui qui le chasse à coups de pieds au cul
Ne voulant partager pas même ses déchets :
J'ai mal de lire ton nom !
Sur le visage du père qui pointe au chômage
Subissant avec rage l'injustice sociale
Se demandant, comment, pour lui, demain sera ?
Par ce père qui a bu pour pouvoir oublier,
Et qui, sur son enfant, frappe à coups répétés :
J'ai mal de lire ton nom !
Dans l'esprit de tous ceux qui ont le ventre plein
Et qui se fichent pas mal de la détresse humaine
Préférant leur confort aux plaintes entendues,
Dans le riche jardin de leur villa cossue,
Dans les villes trop modernes où l'horreur vit, cachée :
J'ai mal de ne rien lire :
Pas même la pitié... Pas même la pitié.
N . Ghis.
Texte écrit en 2001
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Pourquoi ?
Depuis plus de deux mille ans qu'on attend
le jour dernier du jugement,
Se sont battus des millions d'hommes
Qui prônent leur justice et leurs lois.
Sous prétexte de leurs bons droits
Il terrorisent d'autres hommes,
Des fanatiques toujours dégomment
Et massacrent au nom de quelle foi!
Refrains
On laisse faire les guerres
Qui fauchent à tour de bras,
Et les échecs d'hier
Ne servent même pas!
Les leçons d'autrefois
Restent toujours d'actua!
Que fait-on de nos vies...
Ou qu'est-ce qu'on ne fait pas?
Pour sauv'garder leurs opinons
Des hommes ne pensent qu'au combat
Pour que prévalent leur religion
Qu'ils veulent première ici-bas.
Les uns gardent leurs positions:
les autres n'en démordent pas.
Les peuples souffrent d'invasion,
Et qu'il advienne que pourra!
Refrains
On laisse faire les guerres
Qui fauchent à tour de bras,
Et les échecs d'hier
Ne servent même pas!
Le leçons d'autrefois
Restent toujours d'actua!
Que fait-on de nos vies...
Ou qu'est-ce qu'on ne fait pas?
Rien n'a changer au cour des temps
Tout est pareil rien comme avant
J'ai l'impression que l'on se bat
Pour tous les empires d'ici-bas!
Je voudrais bien garder mon calme!
Mais je n'suis pas dupe des lois!
Car les mensonges sont comme des armes
Qui mènent nos vies au trépas.
Refrains
La fin
Les hommes sont des pions
Sur le grand échiquier
Dont les puissants s'amusent !
Avant que nos vies s'usent ,
Il nous faut protester !
Nous n'sommes pas des pigeons !
Pas encore moribonds :
Il nous faut résister !
Les grands, un jour ou l'autre,
Se casseront la gueule.
Que ça serve de leçon :
Aux pieds de la révolution !
N.GHIS.
Texte écrit le 04/06/2016
7 commentaires -
Je vous l'ai dis : je suis très romantique, j'aime les arpèges dans une mélodie, les belles voix qui me donnent des frissons lorsque je les écoute et que les paroles de la chanson son magnifiques ! J'aime à l’extrême le saxo qui donne une atmosphère très sensuelle à la mélodie. C'est un instrument plus que magique pour moi !
J'aimerais ton amour
(Deuxième version de je voudrais te dire.)
Je sens la peur en toi : une peur diffuse
Crains-tu de te laisser aller tout contre moi
Qu' est-ce qui te fait si peur pour que tu te refuse ?
Est-ce la peur d'aimer que je devine en toi ?
Tu tiens mon cœur et mon destin entre tes mains.
Tu tiens mon âme et j’agonise de ton dédain.
Sans toi, tu le sais bien, ma vie n'est que déclin,
Mais mon amour n'est que plus fort et tu le crains.
Refrain
Je reconnais ce trouble que ton cœur à pour moi,
Mais ne fais pas semblant ! Ne me repousses pas
Par orgueil, ne te ferme pas à mes avances.
Tu es ma souffrance et ma désespérance.
Couplets
Si je pouvais savoir ce qui retient ton cœur,
Connaître ton émoi et tes pensées secrètes,
Pouvoir t'appartenir, faire partie de ton être
Si tu n'avais pas peur d'accepter de mes ardeurs
En accord avec les moindres fibres de ton corps.
Laisses-moi contempler tes grands yeux étoilés :
Dans tout nos sentiments, l'amour est un trésor.
Lâche prise, mon amour, et laisse-toi aller !
Refrain
Je reconnais ce trouble que ton cœur à pour moi,
Mais ne fais pas semblant ! Ne me repousses pas
Par orgueil, ne te ferme pas à mes avances.
Tu es ma souffrance et ma désespérance.
Couplet
Je voudrais te les dire tous ces mots d'amour,
D'une façon poétique pour qu'enfin, tu te donnes,
Ces mots d'amour toujours pour que tu t'abandonnes,
Je ne veux plus vivre un seul jour sans ton amour... (Bis)
N. Ghis. 02/02/2006
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