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La grande Faucheuse
Hommage à André : l'ami de Pierre-Michel.
La grande Faucheuse
C’est la dame qui m’a réduit
En une seule fois au grand silence
Elle n’a pas prit, pour me parler,
De gants non plus, pour m’embarquer
Elle ne s’est même pas excusée
De m’aborder au saut du lit
M’interdisant même l’action
De pouvoir mettre mes chaussons.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort s’est bien jouée de moi
Se moquant de mes rîmes, de mes mots
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
La grande faucheuse est sans remord
Pour prendre possession d’une vie
On sait qu'un jour on doit partir
Mais moi, je voulais vivre, encore.
De mon empreinte dans le monde
Plus rien ne devrait subsister
De moi, le poète crotté,
Il ne devrait plus rien rester,
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort, de moi, s’est bien jouée,
Se moquant de mes mots, de mes rîmes,
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
La grande faucheuse brandit son arme :
De ton départ va sonner l'heure
Il lui faut son décompte d'âmes
Pour faire le compte de nos cœurs
Un peu d'humour ça fait pas d'mal
Même si on en a pas envie
Un dernier rire pour ma sortie
Mais de partir, on s'y fait mal.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort, de moi, s’est bien jouée,
Se moquant de mes mots, de mes rîmes,
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
Je ne pourrais jamais connaître
La mélodie de ma chanson
Cette fois, la mort fut mon maître.
Pas moyen de lui faire faux bon.
Elle a appelé mon prénom
André, ton heure est arrivé,
Aucun recour' pour m’amadouer.
Ton œuvres est signées de ton nom.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort, de moi, s’est bien jouée,
Se moquant de mes mots, de mes rîmes,
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
La fin
Le roman de ma vie,
Va se perdre dans l'infini.
Mes sonnets, mes quatrains,
Sont comme les orphelins
De celui qui les a écrit.
Je m’appelait André...
N. GHIS. le 05 janvier 2018
Tags : andre, m’appelait, moi, grand, mort
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Commentaires
Agréable séjour chez votre blog....
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Lundi 8 Janvier 2018 à 11:32
Merci cher loupzen,
J'apprécie nos apartés sur mon blog car je ne me sens pas agressée par des personnes qui ne sont pas forcément mes amis et dont les caractères sont différents, leur façons de penser aussi, leur façon de s'exprimer, pas mieux, ce qui fait que je ne m'entends pas avec ces personnes que je ne nommerais pas ici, pour évité toutes polémiques. Ne m'en veuillez pas mon ami. Je serai triste si vous m'en vouliez de ce que j'ai écris.
Bien amicalement, Votre amie Ghis.
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Bonjour
une triste rencontre avec la Faucheuse ne se passe pas bien pour tout le monde,
on doit la suivre ou elle nous mènera et on ne peut plus faire marche arriere
un beau triste poeme sur cette impression de ne pas avoir fini ses oeuvres sur terre
et qui attendra sa musique un jour
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Lundi 8 Janvier 2018 à 12:16
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oncle Archibald
t mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas
Si féroce
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,
Les voilà partis je n' sais où
Fair' leurs noces
Georges BRASSENS
Bonjour Mon cher Loupzen,
Je ne connaissais pas cette chanson de George Brassens ? Merci de me la faire connaître, mon cher ami. Je suis heureuse de vous voir à nouveau sur mes blogs ! Bonne journée à vous, mon ami ! Ghis.
Ça y est ! J'ai trouvé la chanson de Brassens. et j'ai écouté " Oncle Archibald ". j'ai compris et j'ai bien rie. Merci Loupzen.