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Par La plume de N. Ghis. le 8 Juillet 2018 à 18:13
La chienlit ou (la déveine)
Je n’ai pas eu souvent de chance
Me suis battu avec la vie
J’ai survécu à la malchance
En me sentant souvent trahi
Dans la rue j’ai souvent dormi
Tout à l’arrière d’une voiture
Sur le plancher, une couverture,
Me servait souvent de logis.
Refrain
Si je pouvais refaire ma vie
Avec plus d’atouts dans ma manche
Je me ferais une autre vie
Pour enfin prendre ma revanche
Si je pouvais refaire ma vie
Je choisirais une autre route
Pour, enfin, faire de ma vie
Un univers de poésie.
Ne vivrais que pour la musique
Si je pouvais refaire ma vie.
Couplets
Je n’ai pas eu vraiment d’enfance
Je n’ai pas connus l’insouciance,
J’ai vécu dans l’indifférence.
Sans goûter l’amour de parents
Bien souvent, le ventre affamé,
Guettant les bruits de l’extérieur,
Me suis endormi apeuré,
En craignant que sonne mon heure.
Refrain
Si je pouvais refaire ma vie
Avec plus d’atouts dans ma manche
Je me ferais une autre vie
Plus conforme à mes espérances.
Si pouvais refaire ma vie
Je choisirais une autre route
Pour faire enfin de cette vie
Un univers de poésie.
Ne vivrais que pour la musique
Si je pouvais refaire ma vie.
Couplets
J’ai vécu ma vie pas à pas :
Un jour ici, un autre là,
Seul, Ballotté dans tous les sens,
On se fichait de mon errance.
Bouffant ma misère à plein bras,
J’ai bien souvent cru en crever
Cherchant un port où m’amarrer
Être survivant au trépas.
Refrain
Si je pouvais refaire ma vie
Avec plus d’atouts dans ma manche
Je me ferais une autre vie
Plus conforme à mes espérances.
Si pouvais refaire ma vie
Je choisirais une autre route
Pour faire enfin de cette vie
Un univers de poésie.
Ne vivrais que pour la musique.
Si je pouvais refaire ma vie.
Refrain doublé
Si je pouvais refaire ma vie
Avec plus d’atouts dans ma manche
Je me ferais une autre vie
Plus conforme à mes espérances.
Si pouvais refaire ma vie
Je choisirais une autre route
Pour faire enfin de cette vie
Un univers de poésie.
Ne vivrait que pour la musique
Bis
Si je pouvais refaire ma vie...
N. Ghis.
Texte écrit le 24 Juin 2017
8 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 8 Juillet 2018 à 18:08
Hommage à André : l'ami de Pierre-Michel.
La grande Faucheuse
C’est la dame qui m’a réduit
En une seule fois au grand silence
Elle n’a pas prit, pour me parler,
De gants non plus, pour m’embarquer
Elle ne s’est même pas excusée
De m’aborder au saut du lit
M’interdisant même l’action
De pouvoir mettre mes chaussons.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort s’est bien jouée de moi
Se moquant de mes rîmes, de mes mots
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
La grande faucheuse est sans remord
Pour prendre possession d’une vie
On sait qu'un jour on doit partir
Mais moi, je voulais vivre, encore.
De mon empreinte dans le monde
Plus rien ne devrait subsister
De moi, le poète crotté,
Il ne devrait plus rien rester,
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort, de moi, s’est bien jouée,
Se moquant de mes mots, de mes rîmes,
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
La grande faucheuse brandit son arme :
De ton départ va sonner l'heure
Il lui faut son décompte d'âmes
Pour faire le compte de nos cœurs
Un peu d'humour ça fait pas d'mal
Même si on en a pas envie
Un dernier rire pour ma sortie
Mais de partir, on s'y fait mal.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort, de moi, s’est bien jouée,
Se moquant de mes mots, de mes rîmes,
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
Je ne pourrais jamais connaître
La mélodie de ma chanson
Cette fois, la mort fut mon maître.
Pas moyen de lui faire faux bon.
Elle a appelé mon prénom
André, ton heure est arrivé,
Aucun recour' pour m’amadouer.
Ton œuvres est signées de ton nom.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort, de moi, s’est bien jouée,
Se moquant de mes mots, de mes rîmes,
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés.
Avant de m’en aller, je m’appelait André.
La fin
Le roman de ma vie,
Va se perdre dans l'infini.
Mes sonnets, mes quatrains,
Sont comme les orphelins
De celui qui les a écrit.
Je m’appelait André...
N. GHIS. le 05 janvier 2018
7 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 9 Janvier 2018 à 14:02
S’il suffit de prendre ta main
S’il suffit de prendre ta main
Pour que l’aventure nous entraîne.
laisse-moi te prendre la main :
Je voudrais t’initier, je t’emmène.
Je sais bien que tu n’est pas bien :
Mais libère-toi de tes chaînes
Il y’aura plein d’autres matins
Pour me laisser te dire que je t’aime.
Je vois bien que l’on se plaît bien
Mais libère-toi de ta peur
Tu es femme et contre mon cœur
Laisse aller ton envie d’être mienne
S’il suffit de prendre ta bouche
Pour qu’aussitôt nos corps gambergent
Laisse-moi connaître le goût
De l’amour posé sur tes lèvres
Laisse-moi connaître le goût
D’un baiser au creux de ton cou
Laisse-moi savourer le goût
Du seul fruit connu de l’amour
S’il suffit de prendre ta taille
Pour qu’aussitôt ton cœur bataille
Si bataille dans ton cœur il y-a
C’est pour mieux en subir les ravages
Tu espères, tout au fond de toi,
Que mes mains en diront davantage
Car dans tes yeux, moi, je le vois
Le désir ne se cache pas
Et si tu me donnais ton corps
Regretterais-tu le naufrage
Si nos cœurs en perdaient le nord :
S’ils désiraient faire ce naufrage,
Est-ce que tu refusais encor’
Si j’osais ne pas être sage ?
Est-ce que tu m’aimerais encor’
Si je m’aventurais davantage ?
S'il suffit de prendre ta main
Pour que l’aventure nous entraîne
Et tant pis si ce n’est pas bien :
Le désir me prend et m'entraîne.
La fin
Laisses-moi t’emmener plus loin
Pour voir naître plein de lendemains
Laisse-moi te prendre la main
Et rêver que l'on s'appartient.
N. GHIS
Texte écrit en 1983
7 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 30 Décembre 2017 à 13:34
Je me pose des questions
Chaque matin
Je te croise en prenant le train.
Tu me regardes sans me voir.
Je sens bien que tu es ailleurs !
Quand vient le soir,
Tu t’en vas promener ton chien.
Tu passes devant moi sans me voir,
Sans rien deviner de mes peurs.
Refrains
Mylène, Mylène, douce Mylène,
Belle et rebelle, je te croie
Insaisissable comme l’air.
La glace et le feu sont en toi ;
Mais tu sembles si lointaine !
Serais-tu encore demoiselle
Que ça ne m’étonnerai pas,
Que ça ne m’étonn’rai pas.
Couplets
Mon cœur est en révolution !
Je nourris l’impossible espoir
Qu’un jour, enfin, tu te décides
A m’adresser juste un sourire.
Quand l’amour passe,
Que fais-tu, Mylène si tu aimes ?
Que ressent ton cœur, ma douce ?
Serais-tu fidèle sans tes ailes ?
Refrains
Mylène, Mylène, douce Mylène,
Belle et rebelle, je te croie
Insaisissable comme l’air :
La glace et le feu sont en toi,
Mais tu sembles si lointaine !
Serais-tu encore demoiselle
Que ça ne m’étonnerai pas.
Non, ça ne m’étonnerais pas
Couplets
Que ressent-tu dans ton cœur,
Quand tes yeux rencontrent les miens ?
Fille douceur: jeune fille en fleur,
Fille aux futiles lendemains.
Que ressens-tu lorsque tu aimes ?
Tout’s les questions que je me pose,
Me font reculer et je n’ose
Affronter cette peur de toi.
Refrains
Mylène, Mylène, douce Mylène,
Signe d’air, fille que j’aime !
Aimerais-tu brûler des ailes
Au feu que tu allumes en moi ?
Au feu qui se consume en moi ?
Chaque fois que je t’aperçois
Te doutes-tu de mon émoi ?
J'aimerai que tu sois à moi,
Mais dois-je faire le premier pas ?
Le premier pas... Le premier pas.
N. Ghis
Texte écrit en 2000
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