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Par La plume de N. Ghis. le 9 Août 2016 à 20:00
Je tenais à vous dire qu'il n'y a pas de vécu dans les textes de chansons que j’écris.
Je regarde vivre les gens qui gravitent autour de moi
et mon expérience de la vie fait le reste...
Ma solitude
Le soir descend et sur la ville
Tout me semble bien trop tranquille
Depuis que tu désertes le nid
Je tourne en rond comme une furie.
Sans toi, je ressens comme un vide
A rester seule je délire.
En attendant que tu revienne
Je ressasse toute ma peine.
Je t'imagine avec elle
Pas besoin d'me faire un dessin
J'ai perdu tout' confiance en toi
Et c'est ton travail, pas le miens
Refrain
Je t'ai donné mes vingt ans
Mais ça, bien sûr, tu t'en fou
Et cette année vécu ensemble
T'a déjà fait presque oublier
Les serments qu'on s'était fait
Je n'avais que ma jeunesse,
Mon cœur, ma vie à te donner
Mais tout cela, tu l'as bafoué
Je sais qu'il n'y a plus d'espoir
Et qu'à t'attendre je perds mon temps
Couplets
Sans toi, trop souvent, c'est le vide
Tes absences me font souffrir
Pourquoi faut-il toujours mentir
Pourquoi vouloir toujours détruire
Je connais bien ces autres bras
Qui s'enroulent autour de ton cou
Avec moi ça n'vaut plus le coup
Mais qu'attends-tu encore de moi
Je me sens tell'ment humiliée
Que viens l'envie de me venger
Car tu ne vaut pas plus que ça
Et elle ne vaut pas mieux que toi
Refrain
Je t'ai donné mes vingt ans
Mais pour souffrir il n'y'a pas d'âge
Je préfère mieux tourner la page
Que souffrir en me morfondant
Sur tes frasques et tes faux semblant
Je t'oublierais avec le temps
Tout s’atténue au bout des ans
Les plaies se ferment en attendant
Je fais un trait sur le présent
Vas-t'en, vas-t'en définitivement !
N.GHIS.
Texte écrit le 04/05/2003
2 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 5 Août 2016 à 13:05
Pas de musique
L'artiste au piano
Quand le découragement le prend
Et qu'il sent s'affaiblir en lui
La force qui l'anime
Quand la morsure de l'hiver
A travers son fin pull-over
S'applique à lui marquer la peau
Quand il a froid dans son cœur
Quand il a froid dans sa vie
Parce qu'il est un incompris
Dans sa mansarde sous les toits
Il réfugie son désarroi
Devant son piano il s'assoit
Refrain
Pour jouer, jouer, jouer
A s'étourdir jusqu'au matin
Il joue, il joue
A s'en paralyser les mains
Sur les arpèges il rêve alors
Pour s'exalter sur un accord
Qu'il plaque là de le décor
De cette chambre bien trop grande
Qui abrite son talent.
Couplets
Quand il fait vivre son piano
Devant des tas d'impressarios
Que sont jeu laisse indifférent
Quand la tristesse l'envahit
Parce qu'ils ne veulent pas croire en lui
Et que les portes restent closes
Une fois de plus, déçu, vaincu,
La rage lui glaçant les yeux
Les poings serrés au fond des poches,
Il a le cœur au désespoir
Et pour cacher son désarroi,
Devant son piano il s'assoit
Refrain
Pour jouer, jouer, jouer
A s'étourdir jusqu'au matin
Il joue, il joue
A s'en paralyser les mains
Il se réchauffe à sa musique
Il habille son corps de musique
Elle est à la fois le repas
Et le draps qui le chauffera
Lui: ce génie de création!
Tout à coup il est merveilleux!
Dans son délire il est heureux
Plus de haine au fond de ses yeux
Car la musique c'est son dieu!
Il vit pour sa musique!
Sur la partition il la couche
Belle, sensuelle et sans retouche
Pour qu'elle lui prenne un peu de vie
Et devienne une symphonie.
Son piano vibre entre ses mains
Son cœur éclate et lui fait mal
Les notes coulent, les notes volent
Et il plane au dessus du sol
Comme s'il était ivre
Reprise du 1er refrain
Et il joue, il joue, il joue
A s'étourdir jusqu'au matin
Il joue, il joue
A s'en paralyser les mains
Il joue, il joue
Pour mieux oublier qu'il a faim;
Mais qui voudra bien croire en lui,
Lui le pianiste, lui l'artiste
Qui ne vit que pour sa musique
Et qui, sans elle, n'est plus rien.
Plus rien!
N. GHIS.
Texte écrit en février 1982
3 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 22 Juillet 2016 à 10:23
La Plage De Ton Corps
Endormie au soleil, la plage de ton corps
Me paraissait tranquille, déserte et solitaire
Quand j’y posais mes rêves...
Douces et chaudes à la fois, tes dunes de sable fin
Offraient à mon regard des myriades de promesses
D'aquarelles pour mes mains...
Refrain
J’avais envie de faire vibrer, de bousculer
L’ordre fragile, l'ordre établi de ton désert
Pour effleurer et caresser ton corps de femme
J’avais envie de provoquer tous ces désirs
Qui semblaient n’attendre que moi pour effeuiller
Tes peurs, tes joies que je sentais à fleur de toi.
C’est alors, que ton corps doucement s’éveilla
Aux plaisirs de la vie qui sommeillaient en toi
Aux plaisirs de la vie qui bouillonnaient en toi...
Ton corps à demi nu, promesse de volupté,
Pareils à des fruits mûrs à la fin de l’été,
Dans mes bras, est tombés...
Refrain
J’avais envie, sans t'affoler, de t’initier
A des plaisirs entre aperçus, tant attendus
Pour effleurer et caresser ton corps de femme
J’avais envie de provoquer tous ces désirs
Qui semblaient n’attendre que moi pour effeuiller
Tes peurs, tes joies que je sentais à fleur de toi.
Une femme divine se révélait à moi!
Une femme sublime qu’était faite pour moi!
Qu’était juste pour moi...
Le désert de ta plage n’était plus solitaire,
Et ma bouche assoiffée savourait les délices
De ta coupe enchantée...
Refrain
J’avais envie, sans t'affoler, de t’initier
A des plaisirs entre aperçus, tant attendus
Pour effleurer et caresser ton corps de femme
J’avais envie de provoquer tous ces désirs
Qui semblaient n’attendre que moi pour effeuiller
Tes peurs, tes joies que je sentais à fleur de toi.
Couplets
Je me suis délecté de cette peau bronzée
Et je me suis couché sur ton sable doré
Je me suis abreuvé à ta source de vie
Et je me suis rendu, vaincu à ton appel
Et j'ai adoré ton corps nu comme un homme,
Dans cet acte d'amour interdit... au soleil.
Refrain
J’avais envie, sans t'affoler, de t’initier
A des plaisirs entre aperçus, tant attendus
Pour effleurer et caresser ton corps de femme
J’avais envie de provoquer tous ces désirs
Qui semblaient n’attendre que moi pour effeuiller
Tes peurs, tes joies que je sentais à fleur de toi.
Couplets
La plage de ton corps n’était plus solitaire.
Elle était douce et chaude sous mes doigts téméraires:
Une soie étoilée voyageait sous mes mains.
Et sous ce clair de lune, dans cette nuit sans brume,
Que j’aime sur tes dunes y dessiner mes joies!
Y dessiner mes joies... Y dessiner mes joies.
N. Ghis.
Texte retouché Juillet en 2016
4 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 11 Juillet 2016 à 12:05
Texte de chanson sans musique:
il n'attend plus que vous messieurs les compositeurs.
Cette vie que tu vas nous donner
Ton ventre peu à peu s'arrondit et s'affirme
Et je vois dans tes yeux la fierté s'installer
Quand les gens te regardent et semble remarquer
Ton petit ventre rond qui te rend si radieuse.
Dans tes gestes, déjà, la tendresse maternelle
Te fait prendre et ranger chaque chose avec amour
Tout, en toi, me révèle le miracle charnel
Et je t'aime plus fort, plus encore chaque jour.
Refrain
Je suis un fou d'amour devant toi jeune mère
Et, à travers ton corps je caresse l'enfant.
Déjà je fais pour lui des projet d'avenir
En voyant, peu à peu, ton ventre s'arrondir.
Oui, je suis fou d'amour devant toi, jeune mère.
Béat d'admiration, je ne peux que t'aimer!
J'ai fais de toi ma femme et toi tu as su faire
Naître en toi cette vie que tu vas nous donner.
Tu me prends chaque soir la main et tu la poses
Su ce ventre tout rond qui est ton univers
Et je suis tout heureux devant cette petite chose
qui prend de l'importance dans le nid de ta chair.
Devant ton air inquiet, moi je fonds de tendresse
Et je bénis le jour ou l'on s'est rencontrés.
Chaque jour je me sens un peu plus comme un père
Même si c'est pas moi qui porte le bébé.
Refrain
Je suis un fou d'amour devant toi jeune mère
Et, à travers ton corps je caresse l'enfant.
Déjà je fais pour lui des projet d'avenir
En voyant, peu à peu, ton ventre s'arrondir.
La fin
Oui, je suis fou d'amour devant toi, jeune mère.
Béat d'admiration, je ne peux que t'aimer!
J'ai fais de toi ma femme et toi tu as su faire
Naître en toi cette vie que tu vas nous donner.
N.GHIS.
Texte retouché le 28 juin 2016
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