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Par La plume de N. Ghis. le 20 Mars 2017 à 14:19
Ce texte n'a pas de musique,
mais il est écrit sur l'air de:
"Il n'y a pas d'amour heureux" ou
"Je vous salut Marie" ,
les deux textes sont chantés par Georges Brassens.
Si vous aimez Brassens, mettez la chanson et calquez sur l'air ces paroles : Vous vous rendrez mieux compte.
Eh! Quand on a pas de pétrole : on a des idées! LOL!
Je n'ai pas de compositeur, ni de musicien, ni d'interprète.
Texte écrit en 1983 et toujours d'actualité.
L'indifférence
(Pas de musique)
Sur le visage inquiet des mères aux yeux hagards
Sur le velours rugueux de leur corps amaigris
Sous un soleil de plomb asséchant l’eau des puits
Et sur ces nourrissons n’ayant pas droit de vie
Parce que privés de lait, parce que privés de pluie:
J’ai mal de lire ton nom!
Dans les villes transits aux murs délabrés
Et dans les bidons villes: refuge des mal-aimés,
Dans les rue de la honte des villes de perversions,
Sur le corps de enfants déjà vieux à six ans
Et sur corps des filles souillées dans leurs quinze ans:
J’ai mal de lire ton nom!
Dans les gestes impatients d’un gosse qui a faim
Cherchant dans les poubelles les restes d’un repas
Afin de réchauffer son petit corps menu.
Par celui qui le chasse à coup de pieds au "cul"
Ne voulant partager pas même ses déchets:
J’ai mal de lire ton nom!
Sur le visage du père qui pointe au chômage
Subissant avec rage l’injustice sociale
Se demandant comment, pour lui, sera demain.
Par le père qui a but pour pouvoir oublier
Et qui, sur son enfant, frappe à coups répétés:
J’ai mal de lire ton nom!
Dans le cœur de tous ceux qui ont le ventre plein
Refusant l’évidence de la détresse humaine
Préférant leur confort aux plaintes entendues.
Dans les riches jardins de leurs villas cossues,
Dans les villes modernes où l’horreur est cachée:
Tout n'est qu’indifférence...
N.GHIS.
Texte écrit en 1982
Retoucher le 04 /06 /2016
1 commentaire -
Par La plume de N. Ghis. le 20 Mars 2017 à 13:58
Il faudrait une mélodie enlevée, rythmée
Une musique qui bouge et qui soit gaie.
Je la vois ainsi.
Je voudrais ton amour
Tu gardes mon cœur comme un jouet dans tes mains
Je te sens mal à l’aise, ailleurs, indifférente
Si depuis de longs jours, ton image me hante,
C’est parc'que ton dédain m’empêch' d'être serein.
Est-ce, pour toi, un jeu pour que je me dévoile
Et te révèle la force de mes sentiments
A quoi bon te confier mes doutes et mes tourments
Si tu ne veux pas voir l’effet derrière le voile.
Refrain
Je t’aime mon amour ! Je sais que tu me crois ?
Je sais les sentiments que ton cœur à pour moi !
Je ne fais plus semblant ! Ne me repousses pas !
Par orgueil, je t’en prie, te fermes pas à moi.
Couplets
Je veux savoir ce qui se passe dans ton cœur !
Pourquoi me fuir lorsque je m’approche de toi ?
Tes faux semblants me soumettent devant ta loi
Quand tu fais la coquette, te jouant de mes erreurs.
Laisse aller la passion qui habitent tes sens
Dans mes délires, je t’aime bien plus que ma vie
Je te ressent comme la femme de mes folies
Et ne supporte plus ton calme et ton silence
Refrain
Je t’aime mon amour ! Je sais que tu me crois !
Je sais les sentiments que ton cœur à pour moi !
Je ne fais plus semblant ! Ne me repousses pas !
Par orgueil, je t’en prie, te fermes pas à moi.
Couplet
Laisse-moi croir’ encor’ un jour qu'on s’est aimé
Et laisse-moi revoir tes grands yeux étoilés
Ne me refuses pas le don que je te fais,
Donne-toi corps et âme, et je te recev’rais
Refrain
Je t’aime mon amour ! Tu dout's encor’ de moi ?
Je sais les sentiments que ton cœur à pour moi !
Je ne fais plus semblant ! Ne me repousse pas !
Par orgueil, je t’en prie, te fermes pas à moi !
Phrases de fin
Je voudrais te les dire ces mots comme personne
Tous ces beaux mots poèmes pour que tu t'abandonnes.
Ces tendres mots d'amour pour qu'enfin, tu te donnes...
Pour qu'enfin, tu te donnes...
N. Ghis.
Texte tiré d'un poème et modifié en texte de chanson le 20 mars 2017.
3 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 19 Mars 2017 à 12:31
Elle n'y croit plus
Elle dissimule en son regard la trace d'un souvenir fort :
D'une passion qui gronde encore, et fait grandir son désespoir.
En nourrissant cette passion : amour qu'elle croit sans espoir,
Elle sens vaciller sa raison. Que lui réserve encore le sort ?
Elle vit ça comme un abandon : la vie, la mort, quelle importance !
Elle sent s'effondrer ses défenses, et ne s'accorde aucun pardon.
Elle est méfiante à toutes histoires pouvant nourrir ses illusions.
Malgré tout, elle voudrait y croire comme au temps de l'adolescence.
Refrain
"J'aimerai bien pouvoir lui dire que son cœur peut encore guérir !
Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons !
Mais c'est une guerrière dans l'âme : battante, et pleine de courage,
Pourtant elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage."
Je voudrais bien sécher ses larmes ; mais je sens qu'elle ne le veut pas.
C'est là son tort, et je la blâme, car l'existence n'attends pas.
— " Ne refuse pas l'appui d'un homme qui t'aime et qui n'attend que ça.
Il faudrait que tu penses à lui, comme à l'amant épris de toi. "
Couplets
Même si le désespoir te ronge et qu'à un autre tu le dois,
Il ne faut pas jeter l'éponge ! Que sais-tu toi, de son combat ?
Le bonheur est une bataille qu'il nous faut gagner chaque jour
En avançant, vaille que vaille, sur nos peines et sur nos amours.
Nos existences sont toujours une perpétuelle renaissance.
Si notre cœur prête à l'amour la valeur de sa quintessence.
Et ce désir qui nous rend fou au point d'une réelle dépendance.
C'est que l'amour en est l'essence, et la raison même de nos sens.
Refrain
J'aimerai bien pouvoir lui dire que son cœur peut encore guérir !
Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons !
Mais c'est une guerrière dans l'âme : battante, et pleine de courage,
Pourtant elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage.
Je voudrais bien sécher ses larmes ; mais je sens qu'elle ne le veut pas.
Elle à bien tort, et je la blâme, car l'existence n'attends pas.
— " Ne refuse pas l'appui d'un homme qui t'aime et qui n'attend que ça.
Il faudrait que tu penses à lui, comme à l'amant épris de toi."
Couplets
Il ne faut pas s'avouer vaincu par ce qui peut nous décevoir !
Il faut toujours garder espoir même lorsque tout semble perdu.
Elle garde secret en son cœur l'envie d'un amour fusionnel
Pourtant, elle sait que le bonheur n'est pas un état perpétuel.
Elle cache aussi dans son regard les graines amers de la passion;
Mais elle croit qu'il est bien trop tard, même si elle n'a pas raison.
On peut vivre plusieurs départs ! Rien n'est jamais perdu d'avance !
Ce n'est pas la fin de l'histoire ! La vie nous donne plusieurs chances !
Refrain
J'aimerai bien pouvoir lui dire que son cœur peut encore guérir !
Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons !
Mais c'est une guerrière dans l'âme : battante, et pleine de courage,
Pourtant elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage.
Je voudrais bien sécher ses larmes ; mais je sens qu'elle ne le veut pas.
Elle à bien tort, et je la blâme, car l'existence n'attends pas.
— " Ne refuse pas l'appui d'un homme qui t'aime et qui n'attend que ça.
Il faudrait que tu penses à lui, comme à l'amant épris de toi."
Couplets
Quand enfin l'on tient notre chance, on peut renaître à la passion
Car, lâcher prise n'est pas bon ! Toute vie a son importance !
Pourquoi nourrir cette douleur qui empêche la clairvoyance ?
Pourquoi laisser passer les heures dans l'ombre trouble du non-sens ?
Son envie d'être encor' aimée la fait redouter ce bonheur
Que peux lui apporter l'amour du seul homme comprenant son cœur.
Son corps de femm' ne veut pas voir que l'éclaircie met à mort l'ombre.
Qu'il suffit d'un rien pour y croire : d'un baiser, d'un mot, d'une seconde,
Couplet de fin
Mais la mal-aimée ne veut pas. Elle se punit du droit d'aimer.
Pourtant, l'amour est là, tout prêt ! Il n'attends d'elle qu'un faux pas.
« Le cœur, on sait, à ses raisons que même la raison ignore ! »
Et même si elle ne le veut plus : la vie, l'amour, sont un trésors
Qu’elle devrait porter aux nues malgré ses peines, ses peurs ses tords.
Je veux, pour elle, quand elle s'endort... ne plus être que son remord… (BIS)
N. Ghis.
Poème transformé en texte à chanter le 18 mars 2017
6 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 10 Mars 2017 à 10:40
Je n'aime qu'elle
Ne plus savoir ou est ma belle
Me dire qu'elle ne reviendra pas
Je pense à elle, je n'aime qu'elle!
J'ai beau draguer toutes les filles
J'ai beau caresser d'autres qu'elles
Je pense à elle, je ne vois qu'elle!
J'ai beau me dire qu'il n'y'a pas qu'elle
Qu'une autre prendra bien sa place
Ça ne fait rien: je pense à elle.
Refrain
Même si je vis au creux de ma mémoire
Pour la garder encor' un peu à moi
Même si au fond de moi je garde espoir
Et que mon cœur ne pense qu'à la revoir
Même si je ne crois pas à son départ
Pour me sauver du désespoir
J'ai besoin d'y croire pour de bon!
J'ai besoin d'y croire pour de bon!
J'ai beau pensé que j'ai rêvé
Que cette nuit ont s'est aimé
Je n'y peux rien: je suis à elle!
Je veux l'aimer, veut la rêver
Chaque minutes de chaque nuit,
Je ne vois qu'elle! Je ne veux qu'elle!
J'ai beau me dire qu'il n'y'a pas qu'elle,
Qu'une autre prendra bien sa place
Ca ne fait rien, je ne veux qu'elle!
Refrain
Même si je vis au creux de ma mémoire
Pour la garder encor' un peu à moi
Même si au fond je gard' encor' espoir
Et que mon cœur ne pense qu'à la revoir
Même si je ne crois pas à son départ
Pour me sauver du désespoir
J'ai besoin d'y croire pour de bon!
J'ai besoin d'y croire pour de bon!
N. Ghis.
Texte écrit en 2000
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