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Texte choisit par
Compositeur - Mélodiste - Interprète -
Pour une composition musicale et une interprétation par lui-même.
Texte : Ghislaine Nicolas.
" N'écris pas ! N'écris plus ! "
Je suis tristement seul et je voudrais m'éteindre
Mes pensées loin de toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau.
N'apprenons à jamais qu'à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu'à Dieu... Qu'à toi, si je t'aimais ?
Du fond de ton absence me dire que tu m'aimes,
C'est atteindre le ciel sans s'y rendre jamais.
N'écris pas ! N'écris plus !
Je te crains, Ô faiblesse ! J'ai peur de ma mémoire !
Elle a gardé tes mots qui me parlent souvent.
Une chère écriture est un portrait vivant.
Difficile d’aimer ce qu’on ne peut avoir.
N'écris plus ces mots doux que je n'ose pas lire ;
Mais qui sont source vive pour abreuver ma soif.
Ne montre pas l'eau pure à qui ne peut la boire !
Mon corps se déshydrate : j'ai peur et je délire.
N'écris pas ! N'écris plus !
Il semble que ta voix se répand sur mon cœur
Et qu'elle vient me brûler à travers mes soupirs,
Nous n'avons pas le droit de goûter au bonheur
Quand tes lèvres, sur les miennes, viennent y mourir...
Il nous faut arracher cet amour trop fragile.
Il est toujours le temps de pouvoir essayer !
Bien trop tard, nous nous sommes connus, séduits, aimés.
Ne vivons plus nos rêves en lisant nos écrits.
N'écris pas ! N'écris plus !
Nous ne sommes pas libres. Il faut arrêter çà !
Heureux ou malheureux, la chose importe peu !
Si tu m'aime vraiment, il faut en rester là.
Mieux vaut se résigner, et s'oublier, nous deux.
On s'est connu trop tard. Dans ma vie, c'est l'orage.
Trop attaché à toi, ébranle mon courage.
C'est trop dur, avoue-le, de couper le cordon
Pour un amour mirage, une trop grande illusion.
N'écris pas ! N'écris plus !
Nous n'étions que nous deux au jardin de Vénus,
Où nous vivions un rêve, un amour merveilleux.
Il ne faut plus m'écrire car c'est trop douloureux
De se dire et redire encor' une fois adieu...
... Adieu... Adieu...
N. GHIS.
Poème retouché le 13 février en texte de chanson.
Le texte en forme de poésie existe toujours...
2 commentaires -
Dans ce texte, il y a deux présentations:
Voici la deuxième que je trouve un peu longue ainsi.
Je préfère la première version qui se trouve être dans :
" Dernier article"
Si tu veux te donner
Tu rêves que tu t'abandonnes
Que tu te loves dans mes bras
Tu te réserves pour un homme
Qui a mon visage et ma voix
Petite fille tu déconnesCar tu ne connais rien de moi
Je te plais mais je suis un homme
Sais-tu où te mènent tes pas
Refrains
Ne prends pas cet air offusqué
Ne prends pas cet air de madone
Si tu me veux, tu dois céder
C'est bien ainsi lorsqu'on se donne
Tu dois te livrer toute entièreAccepter les règles du jeu
Ne plus revenir en arrière
N'oublies pas que c'est toi qui veux.
Couplets
Tu voudrais tant que je te donne
Les émois d'un premier baiser
Tu veux que je sois le premier
Dans tes rêves et dans tes pensées
Jeune fille, tu dois comprendre
Que si tu cherches à te donner
Bien souvent, il vaut mieux attendre
Pour rien avoir à regretter
Refrains
Ne prends pas cet air offusqué
Ne prends pas cet air de madone
Si tu me veux, tu dois céder
C'est bien ainsi lorsqu'on se donne
Tu dois te livrer toute entièreAccepter les règles du jeu
Ne plus revenir en arrière
N'oublies pas que c'est toi qui veux.
Couplets
Je voudrais bien que tu comprennes
Que lorsque l'on tombe amoureux
Pour autant que je m'en souvienne
L'amour, c'est vraiment très sérieux
Si tu veux que je m'abandonneA tes rêves et à tes idées
N'oublies pas que je n'suis pas homme
A me laisser manipuler.
Refrains
Ne prends pas cet air offusqué
Ne prends pas cet air de madone
Si tu me veux, tu dois céder
C'est bien ainsi lorsqu'on se donne
Tu dois te livrer toute entièreAccepter les règles du jeu
Ne plus revenir en arrière
N'oublies pas que c'est toi qui veux.
Couplets
Mais si tu veux que je te donnes
Tes premiers plaisirs amoureux
Je veux pouvoir lire dans tes yeux
Que tu viens d'accepter la donne.
Je sens bien que ton corps réclameLes plaisirs aux quels tu as droit
Tu voudrais bien que ce soit moi
Qui prenne ton cœur et ton âme
Refrains
Ne prends pas cet air offusqué
Ne prends pas cet air de madone
Si tu me veux, tu dois céder
C'est bien ainsi lorsqu'on se donne
Tu dois te livrer toute entièreAccepter les règles du jeu
Ne plus revenir en arrière
N'oublies pas que c'est toi qui veux.
Couplets
Tu me plais et je dirais même
Que j'ai des sentiments pour toi
Tu es jeune et je ne veux pas
A cause de moi, que tu regrettes.
Et si tu dois boire à la coupeDu seul élixir des dieux
Il ne faut pas que tu redoutes
Que la pluie tombe de tes yeux.
Refrains
Ne prends pas cet air offusqué
Ne prends pas cet air de madone
Si tu me veux, tu dois céder
C'est bien ainsi lorsqu'on se donne
Tu dois te livrer toute entièreAccepter les règles du jeu
Ne plus revenir en arrière
N'oublies pas que c'est toi qui veux.
Couplets
Je voudrais bien que tu comprennes
Que lorsque l'on tombe amoureux
Pour autant que je m'en souvienne
L'amour, c'est vraiment très sérieux
Si tu veux que je m'abandonneA tes envies, à tes idées
N'oublies pas que je n'suis pas homme
A me laisser manipuler.
Refrains
Ne prends pas cet air offusqué
Ne prends pas cet air de madone
Si tu me veux, tu dois céder
C'est bien ainsi lorsqu'on se donne
Tu dois te livrer toute entièreAccepter les règles du jeu
Ne plus revenir en arrière
N'oublies pas que c'est toi qui veux.
Couplet de fin
Mais si tu veux que l'on s'adonne
A l'extase, à la volupté
Je prendrais ta virginité
Et je m'offrirais comme un homme.
Je voudrais bien que tu deviennesLa femme que j'ai tant chercher
J'aimerais être le dernier
Dans ton cœur et dans tes pensées.
J'aimerais être le dernier
Dans ton cœur et dans tes pensées.
N. GHIS.
Texte écrit en 1982
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Les femmes enfants
Elles ne grandissent pas
Elles restent petites filles
A l'intérieur d'elles-même
Mais elles ne le montrent pas
Elles ne poussent pas
Elles grandissent trop vite
Pour pour devenir femmes
Ça agace leur papa.
Elles gardent en elles
Cette part d'innocence
Cette petite part d'enfance
Dont elles ne parlent pas
Elles ne grandissent pas
Juste une mèche de cheveux
Cache un peu plus leur yeux
Que personne ne voit
Elles ne bougent pas
Mais elles rêvent d'enfance
En faussant les apparences
Pour qu'on ne le voit pas
Elles ne bougent pas
Mais elles prennent des airs
Pour pouvoir s'affirmer
Mais les autres n'aiment pas
Elles ne pensent pas
Que l'enfant qui est là
Est bien présente et leur fait face
Elle ne les quitte pas
Elles ne poussent pas
Elles font juste semblant
Pour sauver les apparences
C'est la vie qui veut ça
Elles n'ont pas conscience
Mais quand le vernis craque
La tout' petit' qui est en elles
Ne le supporte pas
Elles n'ont pas conscience
Que leur propre destin
Se tient dans le creux de la main
De bien d'autres destins
Mais ça ne fait rien
Et leur marche insolente
Vient grossir la ronde des pas
Qu'elles suivent pas à pas
Elles ne savent pas
Que la femme qui est en elles
Ne demande qu'à naître
A la vie qui veut ça
Elles nous ensorcellent
Et nous ne comprenons pas
Qu'elles préparent leurs pièges
Mais on n'attend que ça
On n'y coupe pas
Elles dévoilent leurs armes
Comme elles jouent de leurs charmes
On ne les quitte pas,
On ne les quitte pas....
N. GHIS.
Texte écrit en 1999
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Trop loin de moi
J'aurais aimé pouvoir te couvrir de cadeaux.
J'aimerais laisser courir mes doigts sur ta peau.
J'aurais aimé connaître tes joies et tes peines,
Et sous ton ciel de lit, te réciter du Verlaine.J'aurais voulu t'offrir ma vie des milliers de fois.
J'aimerais tant passer mes nuits, mes jours auprès de toi,
Mais je ne peux pas
Tu es trop loin de moi
Trop loin de moiJ'aime te rencontrer dans le bleu de mes rêves.
J'espère chaque nuit que jamais le jour ne se lève.
Je voudrais habiter dans ta vie pour toujours.
Sous un soleil de nuit je voudrais te faire l'amour.
J'aimerais échanger des baisers tendres avec toi,
Caresser tes cheveux, ton corps, tout connaître de toi,
Mais je ne peux pas
Tu es trop loin de moi
Trop loin de moi
Je voudrais t'enlever sur mon destrier blanc,Et comme Lancelot, ne plus être que ton galant.
M'allonger contre toi au milieu d'un grand champs
Sous un chêne centenaire, que nous devenions amants,
Et d'un amour ardent, je voudrais comme autrefois
Me consumer passionnément, éperdument pour toi
Mais je ne peux pas
Tu es trop loin de moi
Trop loin de moi
J'ai souvent pris la mer, dompté les océansJe n'ai su faire, toute ma vie, que brasser du vent.
J'ai goûté bien des femmes, j'en ai perdu du temps,
Mais aujourd'hui je te veux à moi pour longtemps.
Sur un trois mâts, fendre les flots pour voguer jusqu'à toi
Et m'envoler dans une valse d'amour avec toi.
BIS
Mais je ne peux pas
Tu es trop loin de moi
Trop loin de moiN. Ghis.
Texte écrit en 2002.
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