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Je voyage
Il est une onde bleue dont je n’ me lasse pas
Il est une onde bleue où je plonge avec joie.
Pas très loin de mon cœur, il est une onde bleue
C’est le bleu de tes yeux dont je suis amoureux.
Sur l’air du refrain
Est-ce un rêve, un doux rêve
Qui m’emmène par delà mes pourquoi
Un voyage qui m’entraîne
Vers ce monde que je ne connais pas.
De roulis, en tangage
Je vibre et la vague du désir
Me submerge et m’engage
Sur un corps que j'aime à découvrir.
Couplet
Je ne veux m’arrimer qu’à ton seul port d’attache,
Atteindre ce rivage où ton amour me noie
M'allonger sur ce corps de femme qui me rattache
A la seule île déserte ou je me perd en toi
Sur l’air du refrain
Recherchant dans la vague
Du désir de vibrer avec toi
Je m’allonge sur ta plage
Tendrement, caressant tes émois.
Sur ton corps, je voyage
Dans les mers intérieurs de tes reins.
Et d’escales en escales
Mon bateau ivre tangue et vient.
Couplets
Et toi, mon tendre amour, blottie au creux de moi
Quand nos corps se font lourds de nos tendres ébats
A quoi est-ce que tu penses, me cachant tes tracas
Où s’en vont tes errances où moi je ne suis pas.
Sur l’air du refrain
Bis
Tu voyages, tu voyages
Dans des contrés où je n'est pas accès
Mon bateau fait naufrage
Près des îles de ton passé.
Tu voyages, tu voyages,
Je me sens perdu dans tes pensées
Je suis le bateau qui fait naufrage
Près des îles où dorment tes secrets.
Fin
Près des îles où dorment tes secrets.
Tu voyages...
N. Ghis. Le 03 août 2017
5 commentaires -
Poème chanté : Parolière N. Ghis.
Chanteur / musicien / compositeur : Pierre-Michel.
Le poète et sa muse
Il garde un doux secret bien caché en son cœur,
Rêve d'un jour, d'une nuit, d'un jardin secret
Ou dorment ses pensées pareilles aux jolies fleurs
Qui poussent en son ennui à travers ses regrets.
Il était une fois une muse en émoi
Qui cherchait le poète pour lui conter sa foi,
Lui redonner l'envie de chanter les louanges
De l'amour éternel qui fait chanter les anges.
Elle lui donna tant que ses mots s'envolèrent,
Coulant comme des notes accordées à sa lyre,
Emportés par le vent léger de ses délires
Qui, jusqu'à elle, en des vers délirants se posèrent.
Dans la brise parfumé' d'un soir de printemps,
Vénus en cet instant désire le poète,
Mais sa muse est la seule qu'il cherche dans sa quêteL'inspiration lui vient de son merveilleux chant.
Heureux il se soumet à cet accouchement
De tous les mots choisit que lui souffle sa muse.
Il en est amoureux et souffre en même temps
De cet éloignement qui fait que ses mot s'usent.
Mais sa muse dans l'ombre veille à ses attentes.
Elle accorde au zéphyr le sens de ses pensées
Pour souffler au poète les mots apprivoisés
Qui sauront l'inspirer et la rendre présente.
Dans la brise embaumé' de ce soir de printemps,Le poète amoureux lui chante ses louanges
Et la belle répond, muse parmi les anges,
Messagère d'amour, elle est de tous les temps.
N. Ghis.
Texte écrit le 19 Mai 2010
Le 15/09/2009
Ton blog est très beau, j'aime la poésie, surtout l'écrire, chez toi j'en ai lu deux pour l'instant car j'aime lire et j'ai apprécier les mots, les comprendre et bien sur comprendre l'auteur et entré en lui, vivre avec ses souffrances, ces joies, ces peines, etc. J'aime ta poésie, continue car si tu t'arrête tu va me décevoir. MAGNIFIQUE ! BISOUS JP.
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S’il suffit de prendre ta main
S’il suffit de prendre ta main
Pour que l’aventure nous entraîne.
laisse-moi te prendre la main :
Je voudrais t’initier, je t’emmène.
Je sais bien que tu n’est pas bien :
Mais libère-toi de tes chaînes
Il y’aura plein d’autres matins
Pour me laisser te dire que je t’aime.
Je vois bien que l’on se plaît bien
Mais libère-toi de ta peur
Tu es femme et contre mon cœur
Laisse aller ton envie d’être mienne
S’il suffit de prendre ta bouche
Pour qu’aussitôt nos corps gambergent
Laisse-moi connaître le goût
De l’amour posé sur tes lèvres
Laisse-moi connaître le goût
D’un baiser au creux de ton cou
Laisse-moi savourer le goût
Du seul fruit connu de l’amour
S’il suffit de prendre ta taille
Pour qu’aussitôt ton cœur bataille
Si bataille dans ton cœur il y-a
C’est pour mieux en subir les ravages
Tu espères, tout au fond de toi,
Que mes mains en diront davantage
Car dans tes yeux, moi, je le vois
Le désir ne se cache pas
Et si tu me donnais ton corps
Regretterais-tu le naufrage
Si nos cœurs en perdaient le nord :
S’ils désiraient faire ce naufrage,
Est-ce que tu refusais encor’
Si j’osais ne pas être sage ?
Est-ce que tu m’aimerais encor’
Si je m’aventurais davantage ?
S'il suffit de prendre ta main
Pour que l’aventure nous entraîne
Et tant pis si ce n’est pas bien :
Le désir me prend et m'entraîne.
La fin
Laisses-moi t’emmener plus loin
Pour voir naître plein de lendemains
Laisse-moi te prendre la main
Et rêver que l'on s'appartient.
N. GHIS
Texte écrit en 1983
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Je me pose des questions
Chaque matin
Je te croise en prenant le train.
Tu me regardes sans me voir.
Je sens bien que tu es ailleurs !
Quand vient le soir,
Tu t’en vas promener ton chien.
Tu passes devant moi sans me voir,
Sans rien deviner de mes peurs.
Refrains
Mylène, Mylène, douce Mylène,
Belle et rebelle, je te croie
Insaisissable comme l’air.
La glace et le feu sont en toi ;
Mais tu sembles si lointaine !
Serais-tu encore demoiselle
Que ça ne m’étonnerai pas,
Que ça ne m’étonn’rai pas.
Couplets
Mon cœur est en révolution !
Je nourris l’impossible espoir
Qu’un jour, enfin, tu te décides
A m’adresser juste un sourire.
Quand l’amour passe,
Que fais-tu, Mylène si tu aimes ?
Que ressent ton cœur, ma douce ?
Serais-tu fidèle sans tes ailes ?
Refrains
Mylène, Mylène, douce Mylène,
Belle et rebelle, je te croie
Insaisissable comme l’air :
La glace et le feu sont en toi,
Mais tu sembles si lointaine !
Serais-tu encore demoiselle
Que ça ne m’étonnerai pas.
Non, ça ne m’étonnerais pas
Couplets
Que ressent-tu dans ton cœur,
Quand tes yeux rencontrent les miens ?
Fille douceur: jeune fille en fleur,
Fille aux futiles lendemains.
Que ressens-tu lorsque tu aimes ?
Tout’s les questions que je me pose,
Me font reculer et je n’ose
Affronter cette peur de toi.
Refrains
Mylène, Mylène, douce Mylène,
Signe d’air, fille que j’aime !
Aimerais-tu brûler des ailes
Au feu que tu allumes en moi ?
Au feu qui se consume en moi ?
Chaque fois que je t’aperçois
Te doutes-tu de mon émoi ?
J'aimerai que tu sois à moi,
Mais dois-je faire le premier pas ?
Le premier pas... Le premier pas.
N. Ghis
Texte écrit en 2000
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