•  

    Ma petite pomme d'amour

     

    Ma petite pomme d'amour

     

    Ma petite pomme d’amour

     

    Tu es ma petit’ pomm’ d’amour

    Tu es comme une friandise

    Et à la foire de tes baisers,

    Tu me fais faire des bêtises

     

    Mais pour pouvoir te croque

    pouvoir te manger à ma guise,

    Moi, des bêtises j’en ferais

    Avec envie toute l’année.

     

    Toi, tu es mon fruit préféré

    En toi, il n’y’a rien à jeter

    A l’extérieur tu es pulpeuse

    Et tu te laisses déguster

    Avec une moue d’enfant gâtée

     

    Enfant gâtée, fruit de l’été,

    enfant ou fruit, tu es à moi.

    A l’intérieur tu es juteuses

    Et tu te laisses déguster

    Enfant et fruit, tout à la fois.  

    Tu es friandise de l’amour

    Et j’en redemande volontiers

    matin et soir et chaque jour

    Sans craindre de m’intoxiquer.

     

    Toi ma p’tit’ pomme si sucrée

    Mon fruit d’amour, mon doux pêché,

    Tu porte en toi la tentation

    Et je me rends à tes baisers. 

    Toi, tu es mon fruit préféré

    En toi, il n’y’a rien à jeter

    A l’extérieur tu es pulpeuse

    Et tu te laisses déguster

    Avec une moue d’enfant gâtée

     

    Enfant gâtée, fruit de l’été,

    enfant ou fruit, tu es à moi.

    A l’intérieur tu es juteuses

    Et tu te laisses déguster

    Enfant et fruit, tout à la fois.

     

    Pour toi, je pêche avec excès.

    Pour toi, je me damne à corps joie !

    Je croque, croque tes appâts

    Et croque avec avidité

    Le plus petit morceau de toi !

     

    Tant pis si je suis prisonnier

    D’un enfer où je peux t’aimer,

    D’un enfer qui veut nous brûler !

    Je veux brûler et me damner

    Avec toi pour l’éternité. 

    Car tu es mon fruit préféré

    En toi, il n’y’a rien à jeter

    A l’extérieur tu es pulpeuse

    Et tu te laisses déguster

    Avec une moue d’enfant gâtée

     

    Enfant gâtée, fruit de l’été,

    enfant ou fruit, tu es à moi.

    A l’intérieur tu es juteuses

    Et tu te laisses déguster

    Enfant et fruit, tout à la fois.

    Doublon

    Enfant et fruit, tout à la fois. 

      

    N. Ghis.

     

    Résultat de recherche d'images pour "Pommes d'amour Tubes" 

    Texte écrit en 1983

     

    Ma petite pomme d'amour

    Messages d'amis (es) de chez e.monsite.

     

    Doc Renard (site web) Le 20/02/2010

    Et oui Partner... Je suis là, je passe et je repasse lire relire toujours. C'est trop bien ici! Aller courage et fais nous rêver.  Amitié, Doc.

     

    Ma petite pomme d'amour

    Marie-Claude Abbés (site web) Le 09/12/2010

    Bonjour,
    Votre site est Merveilleux! Que de travail... Je n'ai pas encore eu le temps de me plonger dans tous vos écrits mais je tenais à vous dire que vous savez apprivoiser les mots qui les matérialisent.
    Moi aussi je suis heureuse de savoir qu'une plume amie est sur le net. 
    A très bientôt j'espère?... Marie-Claude.


    4 commentaires
  •  

     

     

    Tu t’en vas

     

    Tu t’en vas

    Sans donner de raison

    Sans autres explications

    Qu’un sourire et un simple: «Au revoir»

     

    Je sais bien

    Qu’un autre a pris ma place :

    J’ai joué, j’ai perdu,

    J’ai triché et mon cœur t’a perdu.

    REFRAINS

    Désormais, je dois tourner la page

    Et mes nuits seront si froides, sans toi.

    Que T’importes, si je n'ai que ma rage

    Pour combattre le manque de toi.

    *

    Dans tes bras, je vivais ta jeunesse,

    Je vivais un amour insensé.

    Loin de toi, je ne suis plus qu'un homme,

    Qui regrette le poids des années.

    COUPLETS

    Puisque tes bras

    Ne veulent plus de moi,

    Que faire de ma tendresse,

    De mes nuits, que faire de ma vie?

    *

    Tu sais bien

    Que sans toi je n'suis rien

    Qu'un homme sans ta jeunesse

    Pour pleurer sur mon bonheur fané.

    REFRAINS

    Désormais, je dois tourner la page

    Et mes nuits seront si froides, sans toi.

    Que t’importes, si je n'ai que ma rage

    Pour combattre le manque de toi.

    *

    Dans tes bras, je vivais ta jeunesse,

    Je vivais un amour insensé.

    Loin de toi, je ne suis plus qu'un homme,

    Qui regrette le poids des années.

    COUPLETS

    Si un jour,

    Tu devais regretter

    Un peu ta vie bohème,

    Ton passé, reviens sans hésiter.

    *

    Je serais là

    Pour te faire oublier,

    Pour toi, toujours le même

    Et pour toi, je n'aurais pas changé.

    REFRAINS

    Mais ce soir,

    Tu t’en vas et je t’aime,

    Et la porte se ferme sur tes pas.

    A jamais, la porte se referme,

    Se referme sur mon manque de toi.

    *

    Je sais bien

    Qu’un autre à prit ma place

    Et je sais qu'il est plus jeune que moi

    Que pour lui, tu brûlerais ton âme,

    Sans remord, oubliant nos ébats.

    LA FIN

    C’est pour lui

    Qu’à jamais tu me laisses,

    Et la porte se ferme sur tes pas.

    C’est sur moi que la porte se ferme,

    A jamais, se ferme derrière toi.

    N. Ghis.

     

    Texte écrit en 2001 


    2 commentaires
  •  

    Pas très loin de là

     

    Déception

     

    Pas très loin de là

    Dans la rue même de mon bonheur

    Qu'as-tu fais de moi

    Ce monde grouillant me fait peur

    Je reste seul chez moi

    Je vis au ralenti

    Sans toi, je ne sais plus qui je suis.

     

    Pas très loin de là

    J'ai égaré L'homme que j'étais.

    Je ne me reconnais pas

    Et tout le monde m'est étranger.

    Pourquoi vouloir me rappeler

    Celui que je ne suis plus

    A cause de toi, je me suis perdu.

    Refrain

    Tu me disais « toujours »

    Tu m'as déçu.

    Tes mots tendres d'amour,

    Je n'y croie plus.

    A quoi servent mes jours

    Si tu ne m'aimes plus.

    Je voudrais t'effacer

    Comme toi tu m’as effacé. 

     

    Pourquoi vivre un seul jour

    Un jour de plus.

    Et ce parfum d'amour :

    Je ne le ressent plus. 

    Je t'ai donné mon cœur,

    Tu en as profité

    Tu étais mon bonheur

    Sournois’ment tu m'as trompé.

    Couplets

    J’ai voulu y croire

    J’ai essayé de pardonner.

    De rendre à ma mémoire

    Le sens même de mes pensées.

    J'ai déchiré toutes tes lettres

    Dans lesquelles tu m'aimais

    Penser à toi,

    Je ne veux plus jamais.

     

    Lorsqu'on faisait l'amour

    Étais-tu ailleurs, ou dans mes bras ?

    C'était une fois l'amour :

    Je ne m'en rappelle même pas.

    Est-ce que j'ai vraiment oublié

    La douceur de ta voix ?

    Est-ce que j'ai fais

    L'impasse sur tout ça ?

    Refrain

    Pourquoi vivre un seul jour

    Un jour de plus ?

    Et ce parfum d'amour

    Je ne m'en rappelle plus.

    Je t'ai donné mes jours

    Tu m’as tout pris

    Je veux t'oublier

    Comme toi, tu m'as oublié.

     

    Ne veux plus vivre un seul jour

    En pensant à toi.

    Ne plus vivre un seul jour

    En rêvant de toi

    Je ne veux plus t'aimer

    Il me faut t'effacer

    Je veux t'oublier

    Comme toi, tu m'as oublié.

    Doublon

    Comme toi, tu m'as oublié…

     

    N. GHIS.

     

    Pas très loin de là

    Texte écrit en Avril 2003


    votre commentaire
  •   

    Résultat de recherche d'images pour "Images de grands chênes centenaires bleues Gifs" 

     

    Le chêne centenaire



    Du haut de sa montagne un arbre centenaire,
    Avec sa mine altière, dominait la campagne.
    Il avait grandit là, sous la voûte du ciel,
    Étendant ses grands bras pour toucher le soleil.

     

    Grand arbre, plein de sagesse, majestueux et beau
    Protégeait de son aile toutes sortes d'animaux;
    Mais, oublié des hommes, il espérait en vain
    Pouvoir, un beau matin, abriter un gamin.

     

    Notre arbre, malheureux du manque d'amour d'autrui,
    Espérait en les hommes et attendait l'ami;
    Mais, il ne savait pas l'égoïsme du monde.
    Perché sur sa montagne il ignorait le mal.

     

    Pourtant il voulait voir les gens de la vallée.

    Il voulait les connaître, s'en faire des amis,

    Mais Prudence, la fée, ne voulait pas risquer

    La vie de son ami pour une simple lubie...

     

    Sa décision fût prise d'aller voir par elle-même

    Ce que les villageois pouvaient leurs réserver.

    Par une nuit sans lune, d'une froidure soudaine,

    Elle s'en alla laissant son ami désœuvré.

     

    Quand au petit matin elle arriva enfin,

    Son tout premier souhait était d'être invisible

    Pour pouvoir, à son aise, voir ses contemporains

    Sortir la carabine pour chasser les nuisibles.

     

     

    Elle voyagea sans trêve et fît tout le village.
    Vît un homme qui coupait du bois pour son chauffage.
    A la menuiserie, elle vît des arbres entiers
    Pour devenir des meubles, se faire découper.

     

    Elle vît le charpentier, le bûcheron et sa hache
    S'affairer sans remord à couper d'autres arbres.
    Enfants et villageois s'appliquant à leur tâche,
    Pour Noël, eux aussi, coupaient de jolis arbres.

     

    Après bien des déboires et mûres réflexions,
    Prudence, la fée du chêne, prit une résolution.
    Il fallait vite partir sans même se retourner
    Et, pour ne pas souffrir, les humains, oublier.

     

    Il n'était pas souhaitable, pour son ami le chêne,
    Qu'il quitta sa montagne pour vivre auprès des hommes.
    Il serait bien vite couper pour prendre une autre forme,
    Sans même qu'on se soucia s'il avait de la peine.

     

    L'homme se voulait juste. l'homme se voulait doux;
    Mais il se détruisait et il détruisait tout.
    Sans bien se rendre compte des ravages qu'il causait,
    Tout en creusant sa tombe sans cesse il avançait.

     

    Après bien du dépit et très désappointée,
    Notre fée voyageuse réintégra son arbre,
    Rapportant avec elle, moult renseignements.
    Il fallu pourtant bien se rendre à l'évidence !

     

    Grand chêne comprit alors que l'air qu'il respirait,
    En haut de sa montagne était plus saint qu'en bas
    Et que le bûcheron, s'il s'en venait par là,
    De sa hache complice en bûches le réduirait.

     

    Il valait mieux qu'il reste là-haut, sur sa montagne,
    Protégé de tous maux, n'ayant pour seule compagne,
    Que son amie la fée le guidant dans ses choix,
    Entouré d'animaux qui habitaient les bois.

     

    Grand chêne avait comprit que sa vie était là.
    Il savait, aujourd'hui, qu'il était à sa place.
    Sont rêve était de vivre sans qu'on trouva sa trace,
    Loin des bruits du village qui raisonnaient d'en bas.

     

    C’était un bon vieux chêne aux glands appétissants.

    Ce chênes centenaire voulait aimer les gens.

    S’occuper des humains sans connaître leur fond,

    Il voulait les comprendre, pas être moribond.

     

    Qu'avait-il à comprendre ? Les hommes sont méchants.

    Tuant pour leur plaisir tous ce qui est vivant.

    Car ils sont bien les pire prédateur de la terre

    Pensant d’abords à eux, plus qu’à notre univers.

     

     

    N. Ghis.


    votre commentaire