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Ma petite pomme d’amour
Tu es ma petit’ pomm’ d’amour
Tu es comme une friandise
Et à la foire de tes baisers,
Tu me fais faire des bêtises
Mais pour pouvoir te croque
pouvoir te manger à ma guise,
Moi, des bêtises j’en ferais
Avec envie toute l’année.
Toi, tu es mon fruit préféré
En toi, il n’y’a rien à jeter
A l’extérieur tu es pulpeuse
Et tu te laisses déguster
Avec une moue d’enfant gâtée
Enfant gâtée, fruit de l’été,
enfant ou fruit, tu es à moi.
A l’intérieur tu es juteuses
Et tu te laisses déguster
Enfant et fruit, tout à la fois.
Tu es friandise de l’amour
Et j’en redemande volontiers
matin et soir et chaque jour
Sans craindre de m’intoxiquer.
Toi ma p’tit’ pomme si sucrée
Mon fruit d’amour, mon doux pêché,
Tu porte en toi la tentation
Et je me rends à tes baisers.
Toi, tu es mon fruit préféré
En toi, il n’y’a rien à jeter
A l’extérieur tu es pulpeuse
Et tu te laisses déguster
Avec une moue d’enfant gâtée
Enfant gâtée, fruit de l’été,
enfant ou fruit, tu es à moi.
A l’intérieur tu es juteuses
Et tu te laisses déguster
Enfant et fruit, tout à la fois.
Pour toi, je pêche avec excès.
Pour toi, je me damne à corps joie !
Je croque, croque tes appâts
Et croque avec avidité
Le plus petit morceau de toi !
Tant pis si je suis prisonnier
D’un enfer où je peux t’aimer,
D’un enfer qui veut nous brûler !
Je veux brûler et me damner
Avec toi pour l’éternité.
Car tu es mon fruit préféré
En toi, il n’y’a rien à jeter
A l’extérieur tu es pulpeuse
Et tu te laisses déguster
Avec une moue d’enfant gâtée
Enfant gâtée, fruit de l’été,
enfant ou fruit, tu es à moi.
A l’intérieur tu es juteuses
Et tu te laisses déguster
Enfant et fruit, tout à la fois.
Doublon
Enfant et fruit, tout à la fois.
N. Ghis.
Texte écrit en 1983
Le 20/02/2010
Et oui Partner... Je suis là, je passe et je repasse lire relire toujours. C'est trop bien ici! Aller courage et fais nous rêver. Amitié, Doc.
Le 09/12/2010
Bonjour,
Votre site est Merveilleux! Que de travail... Je n'ai pas encore eu le temps de me plonger dans tous vos écrits mais je tenais à vous dire que vous savez apprivoiser les mots qui les matérialisent.
Moi aussi je suis heureuse de savoir qu'une plume amie est sur le net.
A très bientôt j'espère?... Marie-Claude.
4 commentaires -
Tu t’en vas
Tu t’en vas
Sans donner de raison
Sans autres explications
Qu’un sourire et un simple: «Au revoir»
Je sais bien
Qu’un autre a pris ma place :
J’ai joué, j’ai perdu,
J’ai triché et mon cœur t’a perdu.
REFRAINS
Désormais, je dois tourner la page
Et mes nuits seront si froides, sans toi.
Que T’importes, si je n'ai que ma rage
Pour combattre le manque de toi.
*
Dans tes bras, je vivais ta jeunesse,
Je vivais un amour insensé.
Loin de toi, je ne suis plus qu'un homme,
Qui regrette le poids des années.
COUPLETS
Puisque tes bras
Ne veulent plus de moi,
Que faire de ma tendresse,
De mes nuits, que faire de ma vie?
*
Tu sais bien
Que sans toi je n'suis rien
Qu'un homme sans ta jeunesse
Pour pleurer sur mon bonheur fané.
REFRAINS
Désormais, je dois tourner la page
Et mes nuits seront si froides, sans toi.
Que t’importes, si je n'ai que ma rage
Pour combattre le manque de toi.
*
Dans tes bras, je vivais ta jeunesse,
Je vivais un amour insensé.
Loin de toi, je ne suis plus qu'un homme,
Qui regrette le poids des années.
COUPLETS
Si un jour,
Tu devais regretter
Un peu ta vie bohème,
Ton passé, reviens sans hésiter.
*
Je serais là
Pour te faire oublier,
Pour toi, toujours le même
Et pour toi, je n'aurais pas changé.
REFRAINS
Mais ce soir,
Tu t’en vas et je t’aime,
Et la porte se ferme sur tes pas.
A jamais, la porte se referme,
Se referme sur mon manque de toi.
*
Je sais bien
Qu’un autre à prit ma place
Et je sais qu'il est plus jeune que moi
Que pour lui, tu brûlerais ton âme,
Sans remord, oubliant nos ébats.
LA FIN
C’est pour lui
Qu’à jamais tu me laisses,
Et la porte se ferme sur tes pas.
C’est sur moi que la porte se ferme,
A jamais, se ferme derrière toi.
N. Ghis.
Texte écrit en 2001
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Déception
Pas très loin de là
Dans la rue même de mon bonheur
Qu'as-tu fais de moi
Ce monde grouillant me fait peur
Je reste seul chez moi
Je vis au ralenti
Sans toi, je ne sais plus qui je suis.
Pas très loin de là
J'ai égaré L'homme que j'étais.
Je ne me reconnais pas
Et tout le monde m'est étranger.
Pourquoi vouloir me rappeler
Celui que je ne suis plus
A cause de toi, je me suis perdu.
Refrain
Tu me disais « toujours »
Tu m'as déçu.
Tes mots tendres d'amour,
Je n'y croie plus.
A quoi servent mes jours
Si tu ne m'aimes plus.
Je voudrais t'effacer
Comme toi tu m’as effacé.
Pourquoi vivre un seul jour
Un jour de plus.
Et ce parfum d'amour :
Je ne le ressent plus.
Je t'ai donné mon cœur,
Tu en as profité
Tu étais mon bonheur
Sournois’ment tu m'as trompé.
Couplets
J’ai voulu y croire
J’ai essayé de pardonner.
De rendre à ma mémoire
Le sens même de mes pensées.
J'ai déchiré toutes tes lettres
Dans lesquelles tu m'aimais
Penser à toi,
Je ne veux plus jamais.
Lorsqu'on faisait l'amour
Étais-tu ailleurs, ou dans mes bras ?
C'était une fois l'amour :
Je ne m'en rappelle même pas.
Est-ce que j'ai vraiment oublié
La douceur de ta voix ?
Est-ce que j'ai fais
L'impasse sur tout ça ?
Refrain
Pourquoi vivre un seul jour
Un jour de plus ?
Et ce parfum d'amour
Je ne m'en rappelle plus.
Je t'ai donné mes jours
Tu m’as tout pris
Je veux t'oublier
Comme toi, tu m'as oublié.
Ne veux plus vivre un seul jour
En pensant à toi.
Ne plus vivre un seul jour
En rêvant de toi
Je ne veux plus t'aimer
Il me faut t'effacer
Je veux t'oublier
Comme toi, tu m'as oublié.
Doublon
Comme toi, tu m'as oublié…
N. GHIS.
Texte écrit en Avril 2003
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Le chêne centenaire
Du haut de sa montagne un arbre centenaire,
Avec sa mine altière, dominait la campagne.
Il avait grandit là, sous la voûte du ciel,
Étendant ses grands bras pour toucher le soleil.Grand arbre, plein de sagesse, majestueux et beau
Protégeait de son aile toutes sortes d'animaux;
Mais, oublié des hommes, il espérait en vain
Pouvoir, un beau matin, abriter un gamin.Notre arbre, malheureux du manque d'amour d'autrui,
Espérait en les hommes et attendait l'ami;
Mais, il ne savait pas l'égoïsme du monde.
Perché sur sa montagne il ignorait le mal.Pourtant il voulait voir les gens de la vallée.
Il voulait les connaître, s'en faire des amis,
Mais Prudence, la fée, ne voulait pas risquer
La vie de son ami pour une simple lubie...
Sa décision fût prise d'aller voir par elle-même
Ce que les villageois pouvaient leurs réserver.
Par une nuit sans lune, d'une froidure soudaine,
Elle s'en alla laissant son ami désœuvré.
Quand au petit matin elle arriva enfin,
Son tout premier souhait était d'être invisible
Pour pouvoir, à son aise, voir ses contemporains
Sortir la carabine pour chasser les nuisibles.
Elle voyagea sans trêve et fît tout le village.
Vît un homme qui coupait du bois pour son chauffage.
A la menuiserie, elle vît des arbres entiers
Pour devenir des meubles, se faire découper.Elle vît le charpentier, le bûcheron et sa hache
S'affairer sans remord à couper d'autres arbres.
Enfants et villageois s'appliquant à leur tâche,
Pour Noël, eux aussi, coupaient de jolis arbres.Après bien des déboires et mûres réflexions,
Prudence, la fée du chêne, prit une résolution.
Il fallait vite partir sans même se retourner
Et, pour ne pas souffrir, les humains, oublier.Il n'était pas souhaitable, pour son ami le chêne,
Qu'il quitta sa montagne pour vivre auprès des hommes.
Il serait bien vite couper pour prendre une autre forme,
Sans même qu'on se soucia s'il avait de la peine.L'homme se voulait juste. l'homme se voulait doux;
Mais il se détruisait et il détruisait tout.
Sans bien se rendre compte des ravages qu'il causait,
Tout en creusant sa tombe sans cesse il avançait.Après bien du dépit et très désappointée,
Notre fée voyageuse réintégra son arbre,
Rapportant avec elle, moult renseignements.
Il fallu pourtant bien se rendre à l'évidence !Grand chêne comprit alors que l'air qu'il respirait,
En haut de sa montagne était plus saint qu'en bas
Et que le bûcheron, s'il s'en venait par là,
De sa hache complice en bûches le réduirait.Il valait mieux qu'il reste là-haut, sur sa montagne,
Protégé de tous maux, n'ayant pour seule compagne,
Que son amie la fée le guidant dans ses choix,
Entouré d'animaux qui habitaient les bois.Grand chêne avait comprit que sa vie était là.
Il savait, aujourd'hui, qu'il était à sa place.
Sont rêve était de vivre sans qu'on trouva sa trace,
Loin des bruits du village qui raisonnaient d'en bas.C’était un bon vieux chêne aux glands appétissants.
Ce chênes centenaire voulait aimer les gens.
S’occuper des humains sans connaître leur fond,
Il voulait les comprendre, pas être moribond.
Qu'avait-il à comprendre ? Les hommes sont méchants.
Tuant pour leur plaisir tous ce qui est vivant.
Car ils sont bien les pire prédateur de la terre
Pensant d’abords à eux, plus qu’à notre univers.
N. Ghis.
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