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Pas de musique.
La plage étrangère
(Slow d'été)
Sous les palmiers dorés d'une plage étrangère
Sous les palmiers dorés d'une plage d'été
J'étais là, solitaire. Je marchais sur la plage.
J'étais un homme seul et soudain je t'ai vu.
*
Tu étais comme la plage: tu étais étrangère.
Je ne comprenais rien de ce que tu disais;
Mais pourtant on a su dans nos yeux reconnaître
Les couleurs de l'amour quand je t'ai embrassé
Refrain
On s'est aimés, follement aimés
La nuit descendait sur la plage
Et cachait nos corps aux indiscrets
*
C'était si bon de faire l'amour
Dans la nuit brune, au clair de lune,
Sur cette plage, loin de mon pays.
*
Sous les palmiers discrets d'une plage mystère
Sous les palmiers dorés d'une plage d'été
Nous étions deux enfants sur une plage étrangère
Nous étions deux enfants fous d'un amour d'été.
*
Nous avons dépensé, gaspillé nos baisers
Si bien que cet amour s'est bien vite consumé
Et nous avons compris que tout était finit
Que notre bel amour, d'un coup, avait vieilli.
Refrain
On s'est aimés, follement aimés.
La nuit descendait sur la plage
Et cachait tes larmes aux indiscrets
*
Elles m'ont laissé le goût salé
De ton corps nu et vibrant d'amour
Sur cette plage, loin de ton pays.
*
Elles m'ont laissé le goût amer
De cette histoire, de mes regrets,
Sur cette plage où l'été s'en est allé...
N. Ghis.
Texte écrit en 1983
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Imprudence
Couplets
Juste un rayon de lune éclaire le lit blanc
Et caresse les draps où sa pensée la tord.
Ils avaient rendez-vous au jardin sur un banc,
Mais il n'est pas venu et pleine de remord,
Le reproche en son cœur elle pleure sa défaite.
Il étaient amoureux, il désirait son corps.
Elle le croyait sincère, pour elle c'était un fait.
Il ne faut jamais croire aux futiles accords !Refrain
Son bonheur n'était pas à porté de sa main !
Elle avait cru pourtant le frôler de ses doigts
Mais l'amour, comme la vie, se fiche bien des lois !
Il va, il vient, s'ennuie pour fuir un beau matin.Couplets
Elle s'est donnée trop vite amoureuse éperdue,
Ignorant la prudence : mère de la vertu,
Elle s'est offerte à lui, sans réfléchir à elle,
Espérant en l'amour qu'elle voulait éternel.
Sa nudité cachée sur le drap éclairé,
Elle repense à lui qui trahit son amour.
Que peut-elle espérer d'un destin fracturé :
Les souvenirs son là pour y penser toujours.
RefrainSon bonheur n'était pas à porté de sa main !
Elle avait cru pourtant le frôler de ses doigts
Mais l'amour, comme la vie, se fiche bien des lois !
Il va, il vient, s'ennuie pour fuir un beau matin.Couplets
C’est dans son infortune qu’ elle respire les draps
Ou l'odeur de son corps mêlé à son parfum
La mettent en souffrance et dans tous ses états.
Elle n'est pas encore prête à prendre le chemin
Vers une guérison, l'oubli et la raison.
Elle se ferme sur elle, elle pleure et se morfond,
Le téléphone portable à porté de sa voix,
Attendant un appel qui ne sonnera pas.Bis
Le téléphone portable à porté de sa voix,
Attendant un appel qui ne sonnera pas.N. GHIS.
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Rêve de brume
Où est-ce que je t'ai rencontré
Dans quel pays, ou quelle contré
Dans le miroir de mes pensées,
Ou dans mon esprit torturé?
Dans quels méandres de mes rêves
Est-ce que ta magie me torture
Tu ne me laisses aucune trêve
L'image de ton visage perdure.
Refrains
Je ne sais pas pourquoi ce soir
Je suis enclin au désespoir
De ne jamais te voir paraître
Toi qui habite tout mon être.
J'attends le soir, j'attends la nuit,
Pour soudain te voir apparaître
Je voudrais tell'ment te connaître
Que c'est la nuit que je revis.
Couplets
Telle une apparition fragile
Tu entretiens mon désarroi
Et puis tu disparais, habile;
Mais qu'attends-tu vraiment de moi
Suis-je ton esclave malhabile
Et toi, ma renne de Saba
Qui lentement tisse le fil
Avec lequel je me débat.
Refrains
Quand tu viens visiter mes nuits
Je peints sur la toile ton visage
Avant que ma mémoire ne fuit
Pour garder de toi une image.
Sur la toile de mon chevalet.
Soudain tu prends forme et tu vis.
Suis-je cet amoureux transit
Qui t'aime au point de fantasmer.
Couplets
Tu as dû guetter mes pensées
Sur mes chemins de solitude
Où tu as pris tes habitudes
Pour venir la nuit me hanter
Par quel miracle t’ai-je trouvé,
Pour être réelle aujourd'hui
Par quel pouvoir de jeune fée
Viens-tu me retrouver la nuit
Bis
Par quel pouvoir de jeune fée
Viens-tu me retrouver la nuit
Habiter mon imaginaire ?
N. GHIS.
Texte écrit le 02 /05 /2016
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