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    Tout ce qu'on se reproche : Pierre-Michel & N.Ghis.

      

    Tout ce qu'on se reproche

    ( Pierre-Michel & N. GHIS. ) 

     

     

    Notre histoire prends l'eau
    On ne peut rien y faire
    Le mieux pour tous les deux
    C'est encore de se taire


    Mais c'est plus fort que nous
    On ne peut s'y résoudre
    Et sans s'en rendre compte
    On laisse tomber la foudre

    Alors on se reproche toutes nos incertitudes
    Et puis on se reproche toutes nos lassitudes
    De disputes en disputes on se rejette les fautes
    Et puis on s'habitue à vivre côte à côte

    On ne sait plus comment
    On pourrait s'en sortir
    Simplement on voudrait
    S'arrêter de souffrir


    C'est comme ça qu'on s'abîme
    Comme ça qu'on se déchire
    Et plus on se déchire
    Plus on se sent victime

    Alors on se reproche toutes nos déchirures
    Et puis on se décoche des flèches de cyanure
    De disputes en disputes on se rejette les fautes
    Et puis on s'habitue à vivre côte à côte

    Puisqu'il n'y a plus rien
    A sauver de précieux
    Sur ce qui fut nous deux
    Qu'on s'est lâché la main


    Et que de nos baisers
    On a même plus faim
    Mieux vaudrait pour chacun
    Écrire le mot fin

    Pourtant on se raccroche à ces tout petits riens
    Qui font qu'on se reproche la routine des matins
    De disputes en insultes, on s'habitue à tout
    Et d'insultes en injures on s'habitue c'est tout
    On s'habitue c'est tout.

    N. GHIS.

     

    Ce qu'on se reproche : Pierre-Michel & N.Ghis.


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    Tu ne t'aime pas

     

     

    Couplets

    Regardes-toi.
    Tu n'ressembles à personne
    Tu n'es pas très aimable et toujours tu ronchonnes
    Tu aboies et tu mords: tu es comme un boul'dogue
    Tu croies que je n'sais pas que tu ne t'aimes pas.
    *
    Regardes-toi.
    Tu dis qu'tu n'es pas belle
    Et tu ne veux pas voir ce corps que tu refuses
    De te conduire ainsi, non, tu n'as pas raison!
    Tu perds tes illusions: c'est vrai, tu n'en as pas.

    Refrains

    Fais un effort, tu es bien trop sensible,

    Et c'est bien pour cela que tu es agressive

    Tu te dis que jamais, jamais on n'osera

    T'aborder, te parler si tu ne le veux pas.

    *

    Écoutes-moi: quand les gens me fatiguent

    Que je vois tout en gris et que mon âme est grise

    Je me mets à chanter des airs dans ma tête

    C'est la meilleure façon de retrouver sa joie

    Couplets
    Regardes-moi
    Tu t'appelles tristesse
    Tu fais tout ce qu'il faut pour que l'on te délaisse
    A vivre sans tendresse, forcément on se blesse:
    Sans plaisir, sans caresse, sa vie on la détruit.

    *

    Regardes-toi
    Tu es une fille libre
    Tu fais ce que tu veux : on te laisse tranquille.
    Te croies-tu plus heureuse lorsque tu te refuses:
    Que tu passes à côté de c'qui t'est destiné

    Refrains

    Dans ton miroir déjà tu vois les rides

    Qui, petit à petit, t'enlèvent l'envie de rire.

    Si tu n'réagis pas, que tu te laisses faire,

    Tu te réveilleras un jour devenue vieille.

    *

    Regardes-moi, tes yeux enfin pétillent

    Car tu viens de comprendre ce que je veux te dire:

    Aimer, c'est merveilleux, et c'est très romantique!

    Tu ne regrett'ras pas de te donner à moi.


    N. Ghis.

    Allias: Ghislaine Nicolas

     


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    PIERRE-MICHEL 

       

    La raison d'être d'une chanson

    Est qu'elle transmette une émotion

    Si infime soit-elle !

     

    Membre de la SACEM depuis le 25 juin 1980

    Tous mes textes de chansons sont enregistrés à la SACEM et à la  SABAM (Belgique)  

    Blog de pierre-michel : PIERRE-MICHEL, PIERRE-MICHEL

     

    Paroles : Ghislaine Nicolas      Musique : Michel Pierozzi  

     

    Résultat de recherche d'images pour "Quai de gare amoureux images"

     

      

    Quai de gare

     

      

    C'est un très doux baiser que ma main lui destine.

    Ma bouche l'y a posé quand ses yeux de gamine,

    A travers cette foule ont recherché les miens,

    Inspirant à mon cœur l'amour d'un collégien.

     

    Son air de petite fille fragile qui à peur,

    Je l'avoue humblement à capturé mon cœur

    Mais sur ce quai de gare, ce train qui va partir

    Me dit qu'il est trop tard. Comment la retenir?

     

    Je n'aime pas les grands départs ni les adieux!

    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux,

    Mais il lui faut partir! Je ne peux rien y faire!

    Je ne peux que blaguer, lui sourire ou me taire.

     

    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille!

    Si j'avoue mon amour: vais-je gagner la bataille?

    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire?

    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir?

     

    Si j'osais lui avouer tout ce qui me tourmente?

    Je la persuaderais de ne plus s'en aller!

    Je lui rappellerais notre complicité,

    Nos rires, nos joies, nos jeux, notre amitié troublante...

     

    Je voudrais tant lui dire: «Je t'aime éperdument!»

    Mais je ne connais pas quels sont ses sentiments.

    Je vais laisser ce train l'emporter loin de moi

    Parce que je suis idiot et que je n'ose pas.

     

    Je n'aime pas les grands départs, ni les adieux!

    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux;

    Mais il lui faut partir! Je ne peux rien y faire!

    Je ne peux que blaguer, lui sourire ou me taire.

     

    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille!

    Si j'avoue mon amour? Vais-je gagner la bataille?

    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire?

    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir?

     

    Sur ce quai de départ, ses yeux rivés aux miens

    Dévoilent les pensées que je devine en elle.

    Ses mains cherchent les miennes, nos visages s'approchent

    Et insensiblement, nos lèvres enfin se prennent.

     

    Cette foule m'indiffère: je suis sur un nuage.

    Que m'importe tous ceux qui partent en voyage!

    Sur le quai de la gare, nous regardons le train

    Qui prend de la vitesse emportant avec lui

     

    Des inconnus qui croisent un instant notre vie

    Seuls et indifférents, allant vers leur destin.

    Nous avons su à temps comprendre qu'on s'aimait.

    Nous aurions pu gâcher nos chances à tout jamais!

     

    Je n'aimais pas les grands départs ni les adieux!

    Bien malgré moi venaient des larmes dans mes yeux:

    Mais tout ça, c'est finit! Elle ne s'en va plus:

    Je peux donc lui sourire, la prendre dans mes bras,

     

    lui avouer ma flamme! Lui décrire cet amour

    Qui embrase mon cœur depuis nombre de jours...

    J'aime ce quai de gare qui nous a réuni !

    Fera t-elle pour longtemps son chemin dans ma vie ?...

     

     N. Ghis.

    Résultat de recherche d'images pour "Quai de gare amoureux images"

    Texte écrit en 1985

     

       


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    " N'écris pas ! N'écris plus ! "

     

      Pierre-Michel

     

    PIERRE-MICHEL 

    " La Raison d'être d'une chanson

    Est qu'elle transmette une émotion

    Si infime soit-elle. "

    Pierre-Michel

    Membre de la sacem depuis juin 1980 

    Toutes ses chansons sont déposées à la SACEM et certaines également à la SABAM

    (Belgique) 

    Blog de pierre-michel : PIERRE-MICHEL, PIERRE-MICHEL 

    Paroles : Ghislaine Nicolas      Musique : Michel Pierozzi   

     

    Insouciance

     

    Insouciance 

      



    Les enfants qui s'aiment ne savent pas demain

    Ils sont sans problème et se tiennent la main:

    Ils sont beaux, ils sont jeunes, ne craignent pas la fin

    Et même lorsqu'ils jeûnent, l'amour nourrit leur faim.

     

    Ils aiment les matins bordés de lendemains

    Qui suivent leur chemin même sans drap de satin

    Où ils cueillent leur amour comme l'on cueille les jours

    Ils n'ont pas de soucis: ils commencent leur vie.

     

    Les enfants qui s'aiment mordent dans l’infini

    Comm' on croque une pomme, comm' on croque à la vie

    Et leurs jours qui s'égrainent longs comme des semaines

    Sont comme leurs étés rythmés par les années

     

    Qu' ils ne voient pas filer sur les ailes du temps

    Sur les ailes du vent... Ils n'en n'ont pas conscience

    Parce qu'ils ont vingt ans, que les heures et le temps

    Commandent aux jours qui passent, de l'horloge du temps

     

    L'insondable évidence, mécanisme de vie,

    N'est là que pour régler les battement du cœur

    Et nos écervelés qui s'aiment comme des fous

    Insouciants de tout, ils s'aiment un point c'est tout.

     

    Ils ont encor' le temps de penser au trépas

    Même si le trépas ne choisit pas son heure

    Pour atteindre les gens dans leur plus belles années

    Mais de ça ils s'en fiches: ils aiment faire l'amour.

     

    Ils aiment croquer la vie, ils aiment passer le temps

    Sans se soucier des jours qui passent à tire d'ailes

    Ils aiment se frôler, ils aiment se toucher,

    Ils aiment s'embrasser à la barbe des gens.

     

    C'est la valse infinie : « une valse à trois temps

    Qui s'offre encore le temps de bâtir un roman »

    Pour ces tous jeunes gens qui veulent s'offrir le temps

    De vivre encor' longtemps de merveilleux printemps.

     

    Lorsqu'il pleut, ils se cachent au creux de leur amour

    Ils n'ont pas de bagage, mais il savent qu'un jour

    Les enfants qui s'aiment vivront leurs rêves en bleu

    N'ayant de compte à rendre pas même à leurs plus vieux

     

    Ils seront seuls à deux à la barbe du monde

    A la barbe des cieux, à la barbe des dieux.

    Ils seront seuls toujours se tenant par la main

    Sans se soucier des jours passant sur leur amour.

     

    Les enfants qui s'aiment ne craindront plus la peur

    Ils pourront vivre ensemble heureux et amoureux

    Se grisant de mots tendres, ne vivant que pour eux.

    Justement parce qu'ils s'aiment, il seront forts pour deux.

     

    N. GHIS.

    Insouciance 

    Texte écrit en 1978

      


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