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Par La plume de N. Ghis. le 7 Septembre 2017 à 13:28
Tout ce qu'on se reproche
( Pierre-Michel & N. GHIS. )
Notre histoire prends l'eau
On ne peut rien y faire
Le mieux pour tous les deux
C'est encore de se taire
Mais c'est plus fort que nous
On ne peut s'y résoudre
Et sans s'en rendre compte
On laisse tomber la foudreAlors on se reproche toutes nos incertitudes
Et puis on se reproche toutes nos lassitudes
De disputes en disputes on se rejette les fautes
Et puis on s'habitue à vivre côte à côteOn ne sait plus comment
On pourrait s'en sortir
Simplement on voudrait
S'arrêter de souffrir
C'est comme ça qu'on s'abîme
Comme ça qu'on se déchire
Et plus on se déchire
Plus on se sent victimeAlors on se reproche toutes nos déchirures
Et puis on se décoche des flèches de cyanure
De disputes en disputes on se rejette les fautes
Et puis on s'habitue à vivre côte à côtePuisqu'il n'y a plus rien
A sauver de précieux
Sur ce qui fut nous deux
Qu'on s'est lâché la main
Et que de nos baisers
On a même plus faim
Mieux vaudrait pour chacun
Écrire le mot finPourtant on se raccroche à ces tout petits riens
Qui font qu'on se reproche la routine des matins
De disputes en insultes, on s'habitue à tout
Et d'insultes en injures on s'habitue c'est tout
On s'habitue c'est tout.N. GHIS.
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Par La plume de N. Ghis. le 7 Septembre 2017 à 13:27
Tu ne t'aime pas
Couplets
Regardes-toi.
Tu n'ressembles à personne
Tu n'es pas très aimable et toujours tu ronchonnes
Tu aboies et tu mords: tu es comme un boul'dogue
Tu croies que je n'sais pas que tu ne t'aimes pas.
*
Regardes-toi.
Tu dis qu'tu n'es pas belle
Et tu ne veux pas voir ce corps que tu refuses
De te conduire ainsi, non, tu n'as pas raison!
Tu perds tes illusions: c'est vrai, tu n'en as pas.Refrains
Fais un effort, tu es bien trop sensible,
Et c'est bien pour cela que tu es agressive
Tu te dis que jamais, jamais on n'osera
T'aborder, te parler si tu ne le veux pas.
*
Écoutes-moi: quand les gens me fatiguent
Que je vois tout en gris et que mon âme est grise
Je me mets à chanter des airs dans ma tête
C'est la meilleure façon de retrouver sa joie
Couplets
Regardes-moi
Tu t'appelles tristesse
Tu fais tout ce qu'il faut pour que l'on te délaisse
A vivre sans tendresse, forcément on se blesse:
Sans plaisir, sans caresse, sa vie on la détruit.*
Regardes-toi
Tu es une fille libre
Tu fais ce que tu veux : on te laisse tranquille.
Te croies-tu plus heureuse lorsque tu te refuses:
Que tu passes à côté de c'qui t'est destinéRefrains
Dans ton miroir déjà tu vois les rides
Qui, petit à petit, t'enlèvent l'envie de rire.
Si tu n'réagis pas, que tu te laisses faire,
Tu te réveilleras un jour devenue vieille.
*
Regardes-moi, tes yeux enfin pétillent
Car tu viens de comprendre ce que je veux te dire:
Aimer, c'est merveilleux, et c'est très romantique!
Tu ne regrett'ras pas de te donner à moi.
N. Ghis.Allias: Ghislaine Nicolas
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Par La plume de N. Ghis. le 7 Septembre 2017 à 13:27
La raison d'être d'une chanson
Est qu'elle transmette une émotion
Si infime soit-elle !
Membre de la SACEM depuis le 25 juin 1980
Tous mes textes de chansons sont enregistrés à la SACEM et à la SABAM (Belgique)
Paroles : Ghislaine Nicolas Musique : Michel Pierozzi
Quai de gare
C'est un très doux baiser que ma main lui destine.
Ma bouche l'y a posé quand ses yeux de gamine,
A travers cette foule ont recherché les miens,
Inspirant à mon cœur l'amour d'un collégien.
Son air de petite fille fragile qui à peur,
Je l'avoue humblement à capturé mon cœur
Mais sur ce quai de gare, ce train qui va partir
Me dit qu'il est trop tard. Comment la retenir?
Je n'aime pas les grands départs ni les adieux!
Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux,
Mais il lui faut partir! Je ne peux rien y faire!
Je ne peux que blaguer, lui sourire ou me taire.
Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille!
Si j'avoue mon amour: vais-je gagner la bataille?
Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire?
De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir?
Si j'osais lui avouer tout ce qui me tourmente?
Je la persuaderais de ne plus s'en aller!
Je lui rappellerais notre complicité,
Nos rires, nos joies, nos jeux, notre amitié troublante...
Je voudrais tant lui dire: «Je t'aime éperdument!»
Mais je ne connais pas quels sont ses sentiments.
Je vais laisser ce train l'emporter loin de moi
Parce que je suis idiot et que je n'ose pas.
Je n'aime pas les grands départs, ni les adieux!
Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux;
Mais il lui faut partir! Je ne peux rien y faire!
Je ne peux que blaguer, lui sourire ou me taire.
Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille!
Si j'avoue mon amour? Vais-je gagner la bataille?
Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire?
De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir?
Sur ce quai de départ, ses yeux rivés aux miens
Dévoilent les pensées que je devine en elle.
Ses mains cherchent les miennes, nos visages s'approchent
Et insensiblement, nos lèvres enfin se prennent.
Cette foule m'indiffère: je suis sur un nuage.
Que m'importe tous ceux qui partent en voyage!
Sur le quai de la gare, nous regardons le train
Qui prend de la vitesse emportant avec lui
Des inconnus qui croisent un instant notre vie
Seuls et indifférents, allant vers leur destin.
Nous avons su à temps comprendre qu'on s'aimait.
Nous aurions pu gâcher nos chances à tout jamais!
Je n'aimais pas les grands départs ni les adieux!
Bien malgré moi venaient des larmes dans mes yeux:
Mais tout ça, c'est finit! Elle ne s'en va plus:
Je peux donc lui sourire, la prendre dans mes bras,
lui avouer ma flamme! Lui décrire cet amour
Qui embrase mon cœur depuis nombre de jours...
J'aime ce quai de gare qui nous a réuni !
Fera t-elle pour longtemps son chemin dans ma vie ?...
N. Ghis.
Texte écrit en 1985
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Par La plume de N. Ghis. le 7 Septembre 2017 à 13:26
" La Raison d'être d'une chanson
Est qu'elle transmette une émotion
Si infime soit-elle. "
Pierre-Michel
Membre de la sacem depuis juin 1980
Toutes ses chansons sont déposées à la SACEM et certaines également à la SABAM
(Belgique)
Paroles : Ghislaine Nicolas Musique : Michel Pierozzi
Insouciance
Les enfants qui s'aiment ne savent pas demain
Ils sont sans problème et se tiennent la main:
Ils sont beaux, ils sont jeunes, ne craignent pas la fin
Et même lorsqu'ils jeûnent, l'amour nourrit leur faim.
Ils aiment les matins bordés de lendemains
Qui suivent leur chemin même sans drap de satin
Où ils cueillent leur amour comme l'on cueille les jours
Ils n'ont pas de soucis: ils commencent leur vie.
Les enfants qui s'aiment mordent dans l’infini
Comm' on croque une pomme, comm' on croque à la vie
Et leurs jours qui s'égrainent longs comme des semaines
Sont comme leurs étés rythmés par les années
Qu' ils ne voient pas filer sur les ailes du temps
Sur les ailes du vent... Ils n'en n'ont pas conscience
Parce qu'ils ont vingt ans, que les heures et le temps
Commandent aux jours qui passent, de l'horloge du temps
L'insondable évidence, mécanisme de vie,
N'est là que pour régler les battement du cœur
Et nos écervelés qui s'aiment comme des fous
Insouciants de tout, ils s'aiment un point c'est tout.
Ils ont encor' le temps de penser au trépas
Même si le trépas ne choisit pas son heure
Pour atteindre les gens dans leur plus belles années
Mais de ça ils s'en fiches: ils aiment faire l'amour.
Ils aiment croquer la vie, ils aiment passer le temps
Sans se soucier des jours qui passent à tire d'ailes
Ils aiment se frôler, ils aiment se toucher,
Ils aiment s'embrasser à la barbe des gens.
C'est la valse infinie : « une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps de bâtir un roman »
Pour ces tous jeunes gens qui veulent s'offrir le temps
De vivre encor' longtemps de merveilleux printemps.
Lorsqu'il pleut, ils se cachent au creux de leur amour
Ils n'ont pas de bagage, mais il savent qu'un jour
Les enfants qui s'aiment vivront leurs rêves en bleu
N'ayant de compte à rendre pas même à leurs plus vieux
Ils seront seuls à deux à la barbe du monde
A la barbe des cieux, à la barbe des dieux.
Ils seront seuls toujours se tenant par la main
Sans se soucier des jours passant sur leur amour.
Les enfants qui s'aiment ne craindront plus la peur
Ils pourront vivre ensemble heureux et amoureux
Se grisant de mots tendres, ne vivant que pour eux.
Justement parce qu'ils s'aiment, il seront forts pour deux.
N. GHIS.
Texte écrit en 1978
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