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Le père et l'enfant
Ce texte de chanson naquit suite à un film qui a marqué ma jeunesse. Vous aurez compris après avoir lu le texte que le père va partir pour un long voyage sans retour suite à une maladie qui paralyse chaque jour qui passe un peu plus ses mains de virtuose.
Ce film est un mélodrame poignant que je n'ai jamais plus vu: même pas sur les écrans de télévision. J'aurais pourtant bien voulu le revoir au moins une fois; mais je ne me souviens plus du titre? Peut-être est-ce " Tu sera un homme mon fils ! " Je n'en suis pas sûr. Beaucoup de titre de films se ressembles...
Le son mélodieux d'un piano qui joue des musiques douces
m'inspire et me touche beaucoup !
Le père et l'enfant
Couplets
Regardes-moi dit le père
En prenant les main de l'enfant
Écoutes-moi dit le père
Car je n'ai plus beaucoup de temps
Tu prendras bien soins de ta mère
Tu es un homme maintenant
Si sur mes mains descend l'hiver
Toi tu as celles du printemps
Refrains
Le pianiste à rangé ses partitions
Et passe le relais à son fils.
Tu dois t'en faire une raison
Le rideau tombe sur l'artiste
Tu trouves que c'est un abandon
Mais je ne peux faire autrement
Acceptes cette décision
Même si tu n'es qu'un enfant
Couplets
Mes mains ne savent plus caresser
Ces notes qui les rendaient belles
Car vois-tu sur le grand clavier
Elles ne savent plus s'envoler
Pareilles deux grands oiseaux blanc
Dont les ailes se sont brisées
Mes main soudain sont retombées
Refusant l'effort demandé
Refrains
Le pianiste à rangé ses partitions
Et passe le relais à son fils.
Tu dois t'en faire une raison
Le rideau tombe sur l'artiste
Tu trouves que c'est un abandon
Mais je ne peux faire autrement
Acceptes cette décision
Même si tu n'es qu'un enfant
Couplets
Mes mains ont consacré leur vie
A ne servir que la musique
Elles n'ont plus rien à espérer
Peut-être un an ou bien un mois
Ensuite viendra le silence
Tout se taira autour de moi
C'est alors que viendra l'absence
Dont tu sais qu'on ne reviens pas
Refrains
Le pianiste à rangé ses partitions
Et passe le relais à son fils.
Tu dois t'en faire une raison
Le rideau tombe sur l'artiste
Couplets
Pas de tristesse en toi fiston
Je passe le relais à mon fils.
Il faut se faire une raison
Le rideau tombe sur l'artiste
Si sur mes mains descend l'hiver,
Toi tu as celles du printemps
Tu prendras bien soins de ta mère:
Tu es un homme maintenant
Refrains
Pas de colère en toi fiston
Je passe le relais à mon fils.
Il faut te faire une raison
Le rideau tombe sur l'artiste
N.GHIS.
Et l'enfant se rappelle les mains de son père qui volaient sur le clavier...
Texte écrit en 1980
Tags : mains, moi, père, raison, toi, descend, l'hiver, celles, du, printemps, fils, homme, maintenant, musique, servir, clavier, s'envoler, ailes
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Commentaires
beau poeme
manque plus qu'un air de piano pour illustrer le tout
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Mardi 27 Juin 2017 à 23:52
Merci beaucoup pour votre compliment au sujet du texte et comme vous j'aimerais bien qu'on lui trouve au air approprié. Il ne tient qu'à mes deux amis musiciens / compositeurs / interprètes de le trouver cet air. J’attends patiemment leur choix car ce sont eux qui choisissent ce qui les inspirent. J'écris et ils choisissent... Bonne nuit à vous et à demain. Ghislaine.
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Coucou Ghislaine
Je ne suis pas certaine que ce soit le film "Tu seras un homme mon fils " avec Tyrone Power , effectivement il est pianiste mais il part à la guerre après avoir perdu sa femme à la suite d'un accouchement et lorsqu'il revient son fils est déjà grand , il est élevé par une gouvernante qu'il épouse et puis tombe malade .
Penses tu que c'est ce film ?
Sinon "tu seras un homme mon fils" c'est un poème de Kipling
http://www.1jour1actu.com/wp-content/uploads/if-poeme.pdf
En tous les cas Bravo pour ton poème
Bises
Nicole
Je vais chercher dans ma mémoire enfantine ce qui est enfouis très profond et il est fort possible que ce ne soit que des souvenirs qui me parviennent incomplets ou faux: que j'ai ce souvenir sans bien savoir d'ou il me vient : c'est très vieux ! Je vais aller voir le liens que tu m'as laisser. Bisous.
J'ai écouté le poème de Kipling. Il est prenant, touchant, poignant et parle à la raison. Je ne le connaissais pas du tout. Merci de me l'avoir fait connaître. mais non: il ne réveille rien en moi. Je reste avec cette idée d'une histoire venu du font de ma mémoire sans pouvoir lui attribuer un titre puisque l'illusion de ce film dont je parle n'est qu'une illusion sortie des méandres de mon imaginaire, sans doute... Mais, que c'est bizard, quand même ce souvenir apparemment inexistant ? Ghis.