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Si le texte vous paraît long,
C'est parce que je laisse de grands espaces
pour les personnes qui sont mal-voyantes.
Les petits vieux
On ne voit plus les petits vieux courbés sous le poids des années,
Dans les jardins, se promener en s’aidant chacun de leur mieux.
On ne voit plus ces petits vieux au regard un peu trop ridé
Dodelinants d’un air heureux d’avoir vécu autant d’années
Refrain
Ingratitude, indifférence, sont les maîtres mot de nos villes
Tout va trop vite! Pauvre France! Et l’on oublie d’être civile.
Couplets
On ne voit plus ces petits vieux heureux d’être encore amoureux
De l’image de leur vingt ans doux souvenir sur cheveux blanc.
Ils ont peur et ils sont méfiants, des gens qui passent sans les voir
Les bousculant, sur le trottoir, sans se soucier du bienséant.
Refrain
Ingratitude, indifférence, sont les maîtres mot de nos villes
Tout va trop vite! Pauvre France! Et l’on oublie d’être civile.
Couplets
Trop souvent oubliés des leurs, les petits vieux sont souvent seuls
Laissés pour compte par leurs enfants qui les trouvent trop encombrants.
Cette vie là n’est plus la leur, et ils se sentent délaissés
Par la société aveuglée qui n’ a plus le sens des valeurs.
Refrain
Ingratitude, indifférence, sont les maîtres mot de nos villes
Tout va trop vite! Pauvre France! Et l’on oublie d’être civile.
Couplets
Ils ne peuvent plus vieillir en paix car ça dérange les enfants
Qui, à leurs tour, ont des enfants que trop vieux, ils ne peuvent garder.
A quoi donc, leurs servent-ils, s'ils ne peuvent plus rien donner ?
Leur vie devient trop inutile : il vaudrait bien mieux les placer !
Refrain
Ingratitude, indifférence, sont les maîtres mot de nos villes
Tout va trop vite! Pauvre France! Et l’on oublie d’être civile.
Couplets
Leur vieillesse est contraignante pour leur famille méprisantes.
Conscients de leur vie inutile, ils la voudraient moins contraignante.
Pour se donner une bonne conscience, les familles trouvent des maisons
Qui gèrent leurs vieux sous assistance, les laissant seuls, à l’abandon.
Refrain
Ingratitude, indifférence, sont les maîtres mot de nos villes
Tout va trop vite! Pauvre France! Et l’on oublie d’être civile.
Couplets
Lorsqu’ils s’en vont, c’est l’héritage qui préoccupe les ayant droit.
Leur conclusion n’est qu’un passage qui mène leur vieux au trépas.
Ingratitude, indifférence, sont les maîtres mot de nos villes.
Tout va trop vite! Pauvre France! Et l’on oublie d’être civile.
N. GHIS.
La vieillesse à laquelle vous ne voulez pas penser, ni voir, ni connaître;
mais qui vous guette à chaque pas si vous arrivez au bout du chemin.
La roue du temps tourne et n'attend pas. Faites bonne usage de votre vie!
Apprenez de nouveaux le respect dû aux plus vieux à vos enfants.
Peut-être, je dis bien : peut-être, obtiendrez-vous d'eux
de la tendresse et de la considération en vous en allant vers vos vieux jours :
ce que beaucoup de nos vieux n’auront jamais la chance de connaitre
avant de s'en aller pour un autre monde.
L'amour, la tendresse et l'attention, c'est ce qu'il y a de plus important pour nos anciens.
N GHIS.
Bien avant vous, nos petit vieux on été jeunes, beaux et très heureux !
Ils ont souvent vécu une vie très contraignante et pire que la notre.
Puisqu'ils sont aujourd'hui avec vous, et que vous êtes là, c'est qu'ils ont survécu aux deux guerres.
Malgré tout, ils se sont aimés, vous ont fait naître, puis élevé
tout en réussissant leur vie au mépris de l'adversité.
Jeunesse ingrate ! Plus tôt que vous ne le pensez, viendra le temps
où sonnera l’indifférence à votre porte : l'énervement de vos proches en vous parlant,
L'agacement à vous aider, prétextant un manque de temps, vous fera très mal !
Vous saurez, alors, que l'heure, pour vous, sera venue
de vous éclipser en douceur parce vos proches l'auront voulu.
Ingratitude, indifférence, sont les maîtres mot de nos villes.
Tout va trop vite ! Pauvre France ! Et l’on oublie d’être civile...
N. GHIS.
Texte écrit le 30 Avril 2017
2 commentaires -
Je suis une incorrigible romantique.
Je prends à la vie ce qu'il y a de meilleur
et je refuse ce qui ne me conviens pas.
Telle est ma philosophie.
N. Ghis.
24 commentaires -
Sourire et rire de tout...
Qu'est-ce que tu as qui te fait mal?
Dois-tu mettre un gilet pare-balles
Parce que les jalousies t’écœurent,
Et te mettent la rages au cœur?
Y' en a qui ont juré ta perte,
Ils aim'raient bien te faire ta fête!
Tu es nouvelle et ça dérange
Que tu ais déjà tant d'échanges?
Refrains
Dans leur petits succès fragiles,
Ils se croient tous très habiles!
Tu bouscules leur tranquillité,
Et c'est ça qui les fait flipper.
Laisse-les donc te mépriser.
Ne cherche pas à les imiter:
Tu sais très bien que la colère
Est très mauvaise conseillère.
Couplets
Les laisse pas te virer d'ta place:
Tu es chez toi: restes tenace!
Laisse-les remuer leur mélasse!
Pendant ce temps, ils perdent la face.
Reste très forte, indifférente
A leurs tactiques méprisantes,
De leurs conn'ries rien ne t'épargne ;
Mais à tout prendre, c'est toi qui gagne!
Refrains
Puisqu'ils cherchent à te faire partir
Pour te faire mal et s'en réjouir
Ne leurs donne pas ce plaisir
Le mieux c'est d'éclater de rire!
Tu les embêtes alors, souris!
Ne t'occupe pas de leurs bêtises
Et ne te mets pas en colère!
Bien au contraire, éclate de rire!
Couplets
Chacun à l'droit de faire son trou
Ceux que ça gêne: restez chez vous!
Tout l'mond' est libre de ses choix
Mais faire le mal on a pas l' droit!
Pour faire la nique à des jaloux
C'est un principe: fous-toi de tout:
Rire de tout, ça c'est ta force,
Et tu fortifies ton écorce!
La fin
Parc' que la colère : tu le sais,
Est très mauvaise conseillère,
Garde-toi bien d'en faire trop!
Et reste bien loin des ragots...
N. GHIS.
Texte écrit le 25/05/2016
3 commentaires -
Le chant du Cygne
(pas de musique)
Couplets
Lorsque je te sens trop pensive
Perdue dans ton monde intérieur
Indifférente à ma présence
Pour moi, le doute m'envahit:
Je sens que c'est mon chant du cygne.
Quand ton rire n'est plus pour moi:
Mais pour ce portabl' et ce gars
Comme-ci moi je n'existait pas,
Au plus profond de moi, je sais,
Que c'est mon chant du cygne.
Refrains
Je ne vis plus
Que pour le chant du cygne :
Ce bel oiseau à l'agonie
Qui trouve encore un peu de vie
Quand la flèche se plante en son cœur,
Et qu'il refuse le trépas.
Je ne vie plus
Que pour le chant du cygne :
Ce bel oiseau à l'agonie
Qui cherch' en lui un peu de force
Pour pouvoir prolonger sa vie
Qui lui dit qu'il est toujours là,
Entre vous deux.
Je suis moi-même
Le chant du cygne... Le chant du cygne...
Je suis l'amour à mort...
Couplets
Lorsque tes yeux sont dans le vague
Que tes rêves ne sont plus pour moi
Que pour toi, je ne suis plus là,
Pour moi, je le sais, je le sens:
C'est mon chant du cygne.
Il y'a quelqu'un : je le vois bien !
D'un revers de mains implacable,
Cet homme voudrait prendre ma place
Je ne sais que trop bien, que pour moi,
C'est mon chant du cygne.
Refrains
Je n'entends plus
Que le chant du cygne :
Ce bel oiseau à l'agonie
Qui trouve encore un peu de vie
Quand la flèche se plante en son cœur,
Et qu'il refuse le trépas.
Je n'entends plus
Que le chant du cygne :
Ce bel oiseau à l'agonie
Qui cherche en lui un peu de force
Pour pouvoir prolonger sa vie
Qui lui dit qu'il est toujours là,
Entre vous deux.
Je n'entends plus
Que le chant du cygne... Le chant du cygne...
Je suis l'amour à mort...
N. GHIS.
Texte écrit le 20 mai 2016
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